24/07/2015
Éléphants dans le cratère du Ngorongoroau, en Tanzania |
William Warby via Flickr CC License by
Le braconnage s’est professionnalisé en Tanzanie et le recensement de la population d’éléphants s’en ressent.
Du ciel, plus que les piles d'os éparpillés, c'est l'absence d'éléphants au sein de la réserve de gibier de Sélous, en Tanzanie, qui choque. «L'équipe qui faisait les comptes des animaux présents dans la réserve en 2013 et 2014 savait que le braconnage était un problème, mais rien ne pouvait la préparer à ce qu'elle allait découvrir», racontait ce dimanche 19 juillet The Telegraph, qui est parti à leur rencontre.
En l'espace de quatre ans, la Tanzanie a perdu les deux tiers de sa population d'éléphants.
En octobre 2013, les comptes étaient catastrophiques. Dans la réserve de Sélous et ses alentours, le nombre d'éléphants était passé de 109.000, en 1976, à 13.084. «On a recalculé environ mille fois parce qu'on n'arrivait pas à croire ce que l'on voyait», explique au quotidien britannique Howard Frederick, conseiller technique sur l'étude sur le recensement des éléphants.
La raison principale de cette chute est évidente: le braconnage. Howard Frederick raconte au Telegraph la professionnalisation de ce phénomène:
«Il y a les équipes de tête qui avancent en éclaireurs et explorent la zone. Les équipes qui s'occupent de tuer les éléphants arrivent ensuite, les prennent en embuscade et tuent des groupes entiers. Et ils passent à la zone suivante, pendant que la troisième équipe, celle des bouchers arrive, coupe les défenses et que l'équipe de transport arrive. On est passé du braconnage ponctuel à des individus ultra-organisés.»
Lire la suite sur Slate Afrique
En l'espace de quatre ans, la Tanzanie a perdu les deux tiers de sa population d'éléphants.
En octobre 2013, les comptes étaient catastrophiques. Dans la réserve de Sélous et ses alentours, le nombre d'éléphants était passé de 109.000, en 1976, à 13.084. «On a recalculé environ mille fois parce qu'on n'arrivait pas à croire ce que l'on voyait», explique au quotidien britannique Howard Frederick, conseiller technique sur l'étude sur le recensement des éléphants.
La raison principale de cette chute est évidente: le braconnage. Howard Frederick raconte au Telegraph la professionnalisation de ce phénomène:
«Il y a les équipes de tête qui avancent en éclaireurs et explorent la zone. Les équipes qui s'occupent de tuer les éléphants arrivent ensuite, les prennent en embuscade et tuent des groupes entiers. Et ils passent à la zone suivante, pendant que la troisième équipe, celle des bouchers arrive, coupe les défenses et que l'équipe de transport arrive. On est passé du braconnage ponctuel à des individus ultra-organisés.»
Lire la suite sur Slate Afrique
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire