08/08/2015
L'an dernier, l'ex-Premier ministre et opposant Faustin Twagiramungu
a vu les services de la sûreté de l'Etat belge débarquer chez lui sans
lui donner guère plus d'explications. ©2010 Faustin Twagiramungu
La presse belge s'interroge sur l'existence d'escadrons de la mort rwandais sur son territoire. En tout cas, selon les médias belges, la sûreté de l'Etat a mis sous protection plusieurs Rwandais et même des étrangers susceptibles d'être victimes d'attaques. Le gouvernement rwandais a plusieurs fois été accusé d'enlever, d'assassiner ou de tenter d'assassiner ses détracteurs à l'étranger. Kigali a toujours démenti ces accusations.
Le premier cas évoqué par la presse belge remonte à l'an dernier. L'ancien Premier ministre rwandais et opposant, Faustin Twagiramungu avait eu la surprise de voir les services de la VVSE, la sûreté de l'Etat belge, débarquer à son domicile. Très peu d'explications sur les motifs de cette opération. Sa vie serait en danger, lui avait-on seulement indiqué. Et puis trois jours plus tard, comme il l'avait expliqué à RFI, cette protection lui avait été retirée sans plus d'explications.
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