02/10/2015
Albert Nzouzi
Une partie de la classe politique congolaise souffre, de toute évidence, d’une amnésie de fixation. Pour ceux qui ne le savent pas, cette forme d’amnésie affecte les souvenirs des faits qui ont lieu après un accident ou la pathologie qui l’a causée.
Dès le début du mois de mai 1997, certains haut responsables politico-militaires de la 2ème République, qui étaient bien renseignés, avaient commencé à prendre discrètement le large, au regard de la progression fulgurante de l’AFDL[1] de triste mémoire.
A partir du 15 mai, c’était carrément la débandade. Militaires, comme civils, la plupart des caciques du régime zaïrois ont connu l’exode vers l’étranger et ont demandé l’asile politique.
C’est suite à tous ces événements que bon nombre de barons de la 2ème République ont mis fin au calvaire de l’exil ; ils se sont retrouvés au gouvernement, au parlement, dans l’armée, au sein de la police, dans les services de renseignement, à la présidence, etc.
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