31/10/2015
Itinéraire par route de Gemena à Budjala,
deux territoires enclins à des conflits fonciers
dans le Sud-Ubangi (Equateur)/ Google Maps
Des députés nationaux élus du Sud-Ubangi dénoncent la politique d’exclusion et de discrimination dans la nomination des commissaires spéciaux à la tête des provinces nouvellement démembrées.
Ils ont exprimé leur indignation au cours d’un point de presse, tenu vendredi 30 octobre, au Palais du peuple de Kinshasa.
Ces élus se plaignent que le Sud-Ubangi n’a aucun représentant à la tête de nouvelles provinces, ni dans le gouvernement central et non plus dans les entreprises publiques.
Selon ces élus, la nomination des commissaires spéciaux n'a pas tendance à favoriser la cohésion nationale, prônée par la constitution du pays:
«Cette nomination n’a pas tenu compte de la sociologie et du poids démographique, économique et culturel de la dite province».
Le même vendredi, le député de l’opposition Emery Okundji a estimé que cette nomination constitue «une violation intentionnelle et manifeste de la constitution».
Pour sa part, Henri Thomas Lokondo, député de la majorité a noté que la RDC va ainsi disposer d’une administration atypique avec à la fois des dirigeants provinciaux élus et d’autres nommés.
Les commissaires spéciaux ont été nommés à la tête de nouvelles provinces sur une ordonnance présidentielle, lue vendredi 29 octobre, à la télévision nationale.
Ils sont notamment chargés de doter les nouvelles provinces «d’une administration, des services techniques et des infrastructures minimales pour pouvoir créer les balises nécessaires favorables à l’arrivée de nouveaux gouverneurs».
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