28/10/82015
Au centre, le patron sortant de la Monusco, Martin Köbler,
en visite auprès des ex-Zaïrois expulsés du Congo-Brazzaville
A l’occasion de la commémoration du 70ème anniversaire de l’existence de l’Organisation des Nations Unies, le ministre de l’Intérieur, le PPRD Evariste Boshab, a déclaré notamment que le moment est venu pour la Mission onusienne au Congo de laisser les institutions congolaises
«s’assumer elles-mêmes». C’était le vendredi 23 octobre dernier.
Selon Boshab, l’armée congolaise (FARDC) a acquis une «maturité certaine». Une maturité qui est loin de se vérifier sur le terrain au regard des tueries quasi-quotidiennes qui se poursuivent dans les territoires de Beni et de Lubero, au Nord Kivu. Des crimes attribués à des prétendus rebelles ougandais de l’ADF.
Au moment où ces lignes sont écrites, la société civile de Goma dénonce la vague d’insécurité qui règne sur les routes Rutshuru-Kanyabayonga et Butembo-Beni. Où est passé l’Etat?
Ce n’est pas la première fois qu’une personnalité congolaise invite à mots feutrés la mission onusienne au Congo à faire ses valises pour laisser les Congolais, devenus mûrs, à s’occuper de la gestion de leurs affaires.
Le gouvernement congolais et les responsables onusiens ont entamé, il y a six mois, un « dialogue stratégique » au sujet justement du retrait progressif des forces de l’Onu au Congo-Kinshasa, en exécution la résolution 2211 du Conseil de sécurité.
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