28/11/2015
La Marche du Monde
Par Valérie Nivelon
Joseph-Désiré Mobutu, Chef de l'Armée congolaise /AFP
Nous sommes le 24 novembre 1965, il est 5h30 du matin sur radio Léopoldville, un sous-lieutenant fait la lecture du texte rédigé par le nouvel homme fort du Congo : Joseph-Désiré Mobutu a pris tous les pouvoirs sans tirer un seul coup de feu.
Mobutu prend, une première fois, le pouvoir le 14 septembre 1960 en arrêtant Lumumba, le Premier ministre du Congo est ensuite assassiné par des soldats katangais sur ordre des Belges.
Mais, Mobutu va rendre le pouvoir aux civils… pour mieux le reprendre le 24 novembre 1965. Eloquent et élégant, le président Mobutu rassure. Pour les familles congolaises, c'est un véritable soulagement tant les cinq années écoulées depuis l’indépendance ont été synonymes de violences dans tous les domaines. Militaire, politique, économique et social. Le prix du kilo de riz a été multiplié par dix depuis l’indépendance. Il est passé de 9 à 90 francs.
Mobutu supprime les partis politiques et les congolais s’en réjouissent !
A lire :
A lire, le dernier ouvrage de Jean-Pierre Bat « La fabrique des barbouzes », histoire des réseaux Foccart en Afrique aux éditions nouveau Monde.
A lire également par Anicet Mobe, co-auteur de l'ouvrage collectif «Figures et paradoxes de l'Histoire au Burundi, au Congo et au Ruanda», L'Harmattan, Paris 2002.
Intellectuels congolais... à la dérive?
*co-auteur de l'ouvrage collectif « Aspects de la culture à l'époque coloniale en Afrique centrale», L'Harmattan, Paris 2008.
A voir : «Mobutu, roi du Zaïre», de Thierry Michel en DVD, distribué par Play it again
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