16/11/2015
Certains commissaires spéciaux attendraient d’être notifiés
par le ministre de l’Intérieur pour rejoindre leurs nouveaux postes.
Radio Okapi/Ph. Innocent Olenga
Seuls cinq des vingt et un commissaires spéciaux nommés en octobre dernier à la tête de nouvelles provinces ont déjà rejoint leur poste. Il s’agit des commissaires du Kwilu (Mbala Mbala Kasongo), du Kwango (Larousse Kabula), du Maï-Ndombe (Ngobila Mbaka), de la Tshopo (Tokole Ilongo) et du Lualaba (Muyej Mangez).
La plupart des seize autres qui n’ont pas encore rejoint leurs postes seraient encore à Kinshasa.
Des sources contactées par Radio Okapi rapportent que certains commissaires spéciaux attendraient d’être notifiés par le ministre de l’Intérieur pour rejoindre leurs nouveaux postes. D’autres sources évoquent un manque de moyens pour se rendre dans leurs provinces.
Arrivé dans la ville de Bandundu depuis quelques jours, le commissaire spécial du Kwilu, Mbala Mbala Kasongo a déjà promis de s’investir pour le développement de cette province issue du démembrement du Bandundu.
Le commissaire spécial de la Tshopo, Jean Tokole Ilongo, séjourne à Kisangani depuis lundi 9 novembre.
Des sources sur place affirment qu’il a entamé une série de consultations avec des notabilités de la province ainsi que des représentants des confessions religieuses et des différentes communautés.
Les commissaires spéciaux du Kwango, Maï-Ndombe et Lualaba ont aussi rejoint leurs postes mais la date de leurs arrivées n’a pas été révélée à Radio Okapi.
Les commissaires spéciaux ont été nommés à la tête de nouvelles provinces en octobre dernier par le chef de l’Etat Joseph Kabila.
Ils sont notamment chargés de doter les nouvelles provinces « d’une administration, des services techniques et des infrastructures minimales pour pouvoir créer les balises nécessaires favorables à l’arrivée de nouveaux gouverneurs ».
Au début du mois de novembre, ils avaient pris part à Kinshasa à un séminaire de renforcement des capacités.
Ils y ont notamment appris les questions liées aux missions qui leur sont confiées, les finances publiques provinciales, l’électrification rurale, développement rural, des enjeux de la décentralisation et du rôle du chef coutumier ainsi que des rétrocessions.
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