27/11/2015
Par Jean-Jacques Wondo Omanyundu
La presse nationale et internationale rapporte que « Le président congolais Joseph Kabila a proposé à l’ONU les noms de quatre personnalités susceptibles d’assurer une médiation internationale dans le « dialogue national » en vue « d’élections apaisées » qu’il souhaite lancer à près d’un an de la date butoir pour la présidentielle, a-t-on appris samedi de source gouvernementale ».
Quatre noms des médiateurs potentiels ont été proposés par M. Kabila dans une lettre remise à New York au Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon par le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, pour assurer la médiation du dialogue national. Il s’agit de l’ancien secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, du président angolais Eduardo Dos Santos, du président de l’Assemblée nationale sénégalaise, Moustapha Niasse, et de l’envoyé spécial de l’ONU pour les Grands Lacs, Saïd Djinnit[1].
Il sied de rappeler que la désignation d’un médiateur étranger est l’une des conditions exigées dans la feuille de route de l’UDPS, le parti du leader historique de l’opposition Etienne Tshisekedi, pour participer au « dialogue national » proposé par M. Kabila.
La présente analyse tend à démontrer des informations recueillies par DESC dans l’entourage du président congolais et des actes posés par le régime de Kabila depuis un certain temps, des indications factuelles, parfois contradictoires, qui se trouvent être de nature à mettre en doute la sincérité de la démarche initiée par Joseph Kabila.
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