21/12/2015
Une vue de la ville de Mbandaka dans la province de l’équateur en RDC.
Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
La coordination de la société civile de la province de l’Equateur (Socipeq) a déploré samedi 19 décembre l’inertie des gouvernements provincial et central dans la prise en charge des sinistrés des inondations dues aux crues des eaux du fleuve Congo. Elle critique aussi l’inactivité de la cellule de crise créée par l’autorité provinciale.
« Nous avons demandé aux autorités du gouvernement central parce que nous pensons que le gouvernement provincial peut être buté à un certain nombre des difficultés parce qu’il est en train de s’installer à la suite du démembrement.»
Les familles sinistrées par les inondations, dont les habitations se sont écroulées ou devenues invivables, sont abandonnées sans assistance, indiquent les membres de cette structure citoyenne. Pour la société civile, le gouvernement central devra prendre ses responsabilités pour assister les pauvres citoyens qui ont perdu leurs habitations.
Pour Fabien Mungunza, il y a aussi le risque d’épidémie qui guette la ville de Mbandaka. Il s’est aussi plaint de l’absence du plan provincial de gestion des catastrophes.
De son côté, le commissaire spécial de la province de l'Equateur, Roger Mwamba, affirme avoir pris des dispositions pour apporter assistance aux sans-abris. Deux sites ont été retenus pour les regrouper et des bâches ont été apprêtées pour y construire des abris provisoires. Mais, ajoute-t-il, sa province manque des moyens pour mieux faire face au sinistre de cette ampleur.
Plus de cinq cents familles sans abris, de suites des inondations, ont été enregistrées à Mbandaka à la mi-décembre.
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