16/12/2015
Revue de presse du mercredi 16 décembre 2015
L’Assistance à l’ouverture de la session parlementaire ordinaire
le 15/03/2014 au palais du peuple de Kinshasa.
Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Le Phare consacre sa Une ce mercredi aux suites d’une réunion des opposants et des membres de la société civile à Dakar.
Le journal rapporte que le dossier de ces compatriotes, particulièrement des députés nationaux, s’est invité mardi 15 décembre à la plénière de l’Assemblée nationale.
Par motion incidentielle, sollicitée et obtenue une fois l’ordre du jour adopté, un député a fustigé la participation de certains de ses collègues à la réunion de Dakar ; laquelle selon lui, porte des germes de déstabilisation des institutions républicaines nationales, avant de demander à son président, Aubin Minaku, si c’est lui qui leur avait accordé des autorisations de sortie, révèle le journal.
Selon Le Phare, le dossier a été classé sans suite, après que deux tendances se soient dégagées.
La première était constituée des députés qui ont estimé que les élus qui ont participé à la réunion de Dakar se sont compromis.
Le deuxième groupe a soutenu que la question du déplacement d’un député ou de sa participation à une quelconque activité sur l’invitation ne peut faire l’objet d’un débat en plénière, résume le journal.
Cette réunion a suscité de vives réactions au sein de la classe politique congolaise. Kinshasa a accusé les autorités sénégalaises d'accueillir une réunion d'une quarantaine d'opposants et d'acteurs de la société civile, destinée à "déstabiliser les institutions de la RDC".
D’autres journaux parus ce mercredi commentent la fin de la session budgétaire au Parlement.
Forum des As note qu’à l’occasion de la clôture de cette session, le président du Sénat a interpellé le gouvernement.
«Clôture de la session budgétaire au Senat : Kengo interpelle le gouvernement», titre le journal.
Le quotidien rapporte que le mot de clôture du président du Sénat a été bref, pour une moisson abondante récoltée par les sénateurs au cours de la session qui vient de se terminer.
Une session essentiellement budgétaire.
A ce sujet, note le quotidien, le président du Sénat interpelle le gouvernement qui, selon lui, dispose de l’instrument juridique nécessaire, c’est-à-dire le Budget, qui lui permet de se lancer dans la mobilisation des recettes de l’Etat.
M. Kengo recommande que les recettes qui seront collectées au cours de cet exercice soient affectées dans l’intérêt du peuple ; ce qui peut être interprété comme l’obligation faite au gouvernement de privilégier les dépenses se rapportant au social, c’est-à-dire avec impact sur le quotidien des Congolais, écrit le journal.
«Fin de la session budgétaire: Mission accomplie», titre, de son côté, L’Avenir.
Cette session essentiellement budgétaire aura permis aux deux chambres du Parlement de voter la loi de finances de l’exercice 2016 et la loi portant reddition des comptes du pouvoir central pour l’exercice 2014, souligne le confrère.
Elle session s’est clôturée à l’absence de la majorité des députés de l’Opposition qui ont suspendu depuis vendredi 11 décembre, leur participation aux travaux parlementaires jusqu’à ce que la Cour constitutionnelle interprète les articles 146 et 147 de la constitution, indique L’Avenir.
Certains ont préféré répondre à une invitation à Dakar au Sénégal afin de conspirer contre leur pays, en lieu et place de contribuer positivement au dialogue organisé par le président de la République, commente le journal.
Pour La Prospérité, les parlementaires ne méritent pas leurs vacances.
A en croire le journal, ils sont passés à côté de l’essentiel, parce qu’ils n’ont pas su notamment amender la loi portant identification et enrôlement des électeurs pour permettre aux Congolais de l’étranger de s’inscrire sur des listes électorales.
Le quotidien estime que s’ils avaient été de bonne foi, ils auraient eu à élaguer des dispositions de l’article 115 et 145 de la loi électorale qui compliquent l’équation électorale en RDC.
La prochaine session ordinaire est fixée au 15 mars 2016 ; trop tard, certes, pour que la Commission électorale indépendante (Ceni) enrôle de nouveaux électeurs dans les délais constitutionnels, s’indigne le quotidien.
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