Desc-Wondo
29/04/2016
Pr Dr Florent Pumu
Lorsque Mr Shungu Wembadio (alias Papa Wemba) succombe sur la scène du festival FEMUA en Côte d’Ivoire terrassé par une mort subite, rien ne peut présager qu’il aurait bénéficié d’un résultat diffèrent s’il se trouvait en Europe, aux USA ou au Canada. En attendant les résultats de l’autopsie, son triste décès pourrait probablement bien être, comme nous l’avons déjà publié le jour même sur Facebook, la résultante d’un arrêt cardiaque par un trouble dévastateur du rythme cardiaque ou un infarctus massif du myocarde (le muscle qui forme la vaste partie du cœur). Ceci ne veut point dire qu’il n’y ait pas un autre facteur contributeur ou causal direct ou indirect.
S’il est vrai donc qu’il y avait eu un manque pathétique d’expertise même minime dans le secours à apporter à quelqu’un qui s’effondre, il n’est pas du tout vrai de dire qu’avec une équipe très professionnelle de réanimateurs, il allait survivre. Je suis réanimateur de formation ; même dans nos milieux de médecine sophistiquée et avancée de l’occident, les chances de survie de quelqu’un en arrêt cardiaque est très minime : Aux Etats-Unis par exemple, d’après les statistiques publiées en 2015 par l’AHA (American Heart Asssociation), le taux moyen de survie était de 10, 6% et de de 8.3% de survie avec une bonne fonction neurologique. C’est qui est vrai est qu’il aurait augmenté drastiquement ses chances de survie.
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