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lundi 16 mai 2016

Le Phare: Tshisekedi formel : « La Cour constitutionnelle n’a ni la compétence, ni le pouvoir d’octroyer un mandat électif»

Radio Okapi 
16/05/2016 

Etienne Tshisekedi le 9/8/2011 au stade des martyrs à Kinshasa. 
Radio Okapi/ Ph. John Bompengo 

Le point de presse de l’UDPS en rapport avec l’arrêt de la cour constitutionnelle est l’un des sujets commentés par les journaux parus lundi 16 mai à Kinshasa. 

Bruno Tshibala, secrétaire général adjoint et porte-parole de l’UDPS, a fait part à la presse de la déclaration d’Etienne Tshisekedi en rapport avec l’Arrêt de la Cour Constitutionnelle portant interprétation de l’Article 70 de la Constitution. 
Dans ce message, le président de l’UDPS a d’abord rappelé qu’au terme du Dialogue Intercongolais (Sun City 2002- 2003), la classe politique congolaise était tombée d’accord pour «un nouvel ordre politique et démocratique», rapporte Le Phare. 
Etienne Tshisekedi a souligné également les options fondamentales coulées dans la nouvelle Constitution, notamment celles de la fixation de la durée du mandat présidentiel à 5 ans renouvelable une fois et le caractère intangible de l’article 220, a déclaré le porte-parole de l’UDPS.
"Etienne Tshisekedi, fidèle à la constitution , considère l’Arrêt de la Cour Constitutionnelle comme «inconstitutionnel", fait savoir Bruno Tshibala, précisant que pour le président de l’UDPS, la Cour n’a ni la compétence ni le pouvoir d’octroyer un mandat électif, car la souveraineté appartient au seul peuple congolais, en vertu de l’article 5 de la Constitution. 
L'UDPS va d'ailleurs saisir l'occasion pour rappeler qu'elle exigera la recomposition de la Cour Constitutionnelle «lors du dialogue politique en gestation, afin de la rendre impartiale, objective et représentative». 

Pour La Prospérité qui commente également la sortie médiatique du Secrétaire général adjoint et porte-parole de l’UDPS samedi dernier, l’UDPS réaffirme tout simplement que si les élections ne sont pas organisées dans le délai, conformément à l’article 73 de la Constitution, le Président Kabila devrait, logiquement, rendre le tablier, analyse le quotidien 
De leurs côtés, le G7, le Front Citoyen et la Dynamique de l'opposition opposent, dans une déclaration commune rendue publique vendredi 13 mai, à l’arrêt de la Cour Constitutionnelle qui demande, au nom de la continuité des services publics de l’Etat, au Président Kabila de rester en fonction jusqu’à l’installation effective de son successeur, l’article 73 de la constitution qui dispose que le scrutin pour l’élection du Président de la République est convoqué par la Ceni quatre-vingt-dix jours avant l’expiration du mandat du Président en exercice, renseigne également le quotidien. 
De l’interprétation de cet article selon ces plates-formes politiques, le nouveau Président de la République entrera en fonction dans les dix jours qui suivront la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle. Et pour mieux se faire entendre, les trois plateformes ont décidé de battre le macadam, le jeudi 26 mai prochain, nous apprend le journal, précisant qu’il s’agira, selon l’entendement des organisateurs d’une marche pacifique qui devrait simultanément se dérouler dans toutes les grandes villes de la RDC et du monde où se trouve la communauté congolaise. 

Au regard des réactions et interprétations que suscitent le récent arrêt de la cour constitutionnelle sur le mandat présidentiel, Forum des As, dans une analyse, estime que tout se passe comme si la Cour n’avait plus le monopole en matière d’interprétation de la Constitution. 
Le quotidien nous apprend que depuis la publication de l’Arrêt sur l’après-19 décembre, la RDC comprend autant d’acteurs politiques qu’il compte d’exégètes. Selon lui, tout le monde se découvre non seulement le talent, mais surtout la vocation d’interpréter la Constitution, et même de rejeter l’Arrêt de la Haute cour. Le journal s’inquiète du sort de la cour constitutionnelle dans la mesure où la tendance est, pour chacun, à n’accepter de la Cour que des décisions qui l’agréent ou plus exactement qui cadre avec ses intérêts politiques. 
Selon le tabloïd, la Cour constitutionnelle, est, au regard de nombreuses réactions que son arrêt a suscité, déjà sous le coup d’une fatwa de l’opposition. Seulement, poursuit le quotidien, dans ce pays au consensus rarissime, ce ne sera pas la première fois que le " sacré " est " profané ". 

Dans un tout autre registre, L’Avenir revient sur la déclaration de François Hollande sur le processus électoral en cours en RDC, rendue publique au lendemain de l’arrêt de la cour constitutionnelle autorisant le président Joseph Kabila à rester en fonction si la présidentielle prévue en 2016 n'a pas lieu. 
En substance, cette déclaration faite par le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Romain Nadal, indique que la France déplore « la dégradation de l’environnement politique et sécuritaire » et soutient qu’il est toujours possible d’organiser les élections dans le délai constitutionnel et rappelle ainsi à la bonne foi et surtout à la préparation active des élections. 
Pour le quotidien, avec cette déclaration, Paris revient au galop ressusciter la Françafrique de triste mémoire jouant au néocolonialiste, avec la RDC comme son champ expérimental. 
M. Hollande, poursuit le quotidien, coule des larmes chaudes sur les terroristes de Boko Haram au Sommet du Nigeria, et semble encourager la politique de la terre brûlée au Congo-Kinshasa. 
Pour le journal en effet, ce qui se dit à Paris sur Kinshasa ne se dit ni sur Brazzaville, encore moins sur Kampala, Kigali, Bujumbura. 
Le journal se demande dans quelle intention et pour plaire à qui la France s’y invite.

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