23/08/2016
Par Stéphanie Maupas (La Haye, correspondance)
Ahmed Al-Mahdi devant la Cour pénale internationale à La Haye,
lundi 22 août 2016. CRÉDITS : PATRICK POST / AP
Au premier jour de son procès devant la Cour pénale internationale (CPI), lundi 22 août, à La Haye, Ahmed Al-Mahdi a plaidé « coupable ».
« J’ai le regret de vous dire que tout ce que j’ai entendu jusqu’à présent est véridique », a déclaré le Touareg malien. Oui, en juillet 2012, devenu chef de la brigade des mœurs, la sinistre police chargée de faire appliquer la charia dans son interprétation la plus rigoriste, il a fait détruire neuf des mausolées de la ville aux « 333 saints » et enfoncer à la hache la porte de la mosquée Sidi Yahia, au cœur de Tombouctou.
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