L'armée belge vient de lancer, en partenariat avec son homologue congolaise, une expédition dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo (RDC) pour retrouver l'épave d'un hélicoptère avec un équipage belge qui s'était écrasé en 1965
Une avant-garde d'une vingtaine de militaires, s'est envolée mardi de Bruxelles pour rejoindre, via Kinshasa, Kisangani, le chef-lieu de laprovince Orientale. Ils seront rejoints par un second groupe le 21 novembre, a indiqué une porte-parole militaire.
Baptisée "Buta 65", cette opération vise à retrouver en pleine forêt équatoriale l'épave d'un hélicoptère - et si possible des restes des trois membres d'équipage belges - disparus depuis plus de 45 ans dans le nord-est du Congo fraîchement indépendant, ainsi que des "preuves matérielles" permettant l'identification de l'appareil et des trois hommes.
Cet hélicoptère, un Vertol H-21 de la jeune armée congolaise, était piloté par deux adjudants - Robert Jacobs et Frans Allaeys - qui a donné son nom à la base aérienne de Coxyde - avec un mécanicien de bord, le capitaine Raymond Bardon. Immatriculé FG-378, il a disparu mystérieusement le 27 juin 1965 pendant les troubles qui agitaient alors la région de Stanleyville (aujourd'hui Kisangani, la troisième plus grande ville de la RDC), lors d'un vol vers Buta, plus au nord.
L'opération de recherche rassemblera une trentaine de militaires belges, des membres des Forces armées de la RDC (FARDC) ainsi que des porteurs, a précisé la porte-parole.
L'armée belge y engagera quelque 35 militaires, dont seule une partie- une douzaine d'hommes, essentiellement fournis par le 2ème bataillon commando de Flawinne, sous les ordres du major Thierry Landas - s'enfoncera dans la jungle au départ d'un point appelé kilomètre 19 et situé près de Banalia.
L'ensemble de l'opération doit être terminé le 19 décembre, selon la planification de l'état-major.
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