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mardi 8 mars 2011

Le destin des Congolais abandonnés aux Institutions internationales !

Digital Congo
07/03/2011

Les experts internationaux conçoivent des projets pour le développement de la Rdc qu’ils proposent, pour exécution, aux organismes de développement sans que le Congolais y soit associés en réduisant les élites intellectuels et politiques de la Rdc au simple rôle de figurant.

Depuis la guerre d'agression de 1996, les Congolais voient leur destin de plus en plus échapper à leur portée. Comme avec la conférence de Berlin en 1885, le Congolais est généralement absent à l'endroit où se décide le sort de son pays. Les experts internationaux conçoivent des projets pour le développement de la RDC qu'ils proposent, pour exécution, aux organismes de développement sans que le Congolais y soit associé. Dans cette pièce théâtrale, les élites intellectuelles et politiques congolaises sont réduites au simple rôle de figurant. Pour certains observateurs lucides de la politique congolaise, la RDC est plus que jamais un pays sous tutelle.

Plusieurs Congolais se demandent s'il existe encore dans leur pays une catégorie d'hommes politiques ou d'intellectuels ? Ils voient tous les jours leur espoir volé en éclats malgré tous les plans de développement concoctés à l'étranger pour améliorer leur bien-être.

Double jeu des intellectuels
Les intellectuels qui devraient normalement être au service de la nation et du peuple congolais ont trahi leur mission pour se mettre au service des intérêts étrangers. Devenus apôtres des institutions et des ONG internationales, ils soutiennent et véhiculent une conception dénaturée du développement, basée sur des concepts difficiles à expliquer tels que : bonne gouvernance, privatisation, démocratie, luttes contre la pauvreté, développement durable, Etat de droit, climat des affaires…
Pour atteindre leurs objectifs, des moyens financiers et matériels colossaux sont mis à leur disposition pour faire avaler des couleuvres au peuple congolais. Le mode opératoire est connu. C'est généralement par la voie des séminaires et ateliers que l'élite intellectuelle est formatée dans le moule des institutions internationales.
Organisées par les bailleurs de fonds, ces rencontres sont, dans la plupart des cas, animées par des cadres congolais pour donner une couleur nationale à l'initiative. Les exemples du Code minier, du Code forestier et du Code des investissements illustrent bien cette nouvelle forme d'aliénation. Conseillés ou rédigés par des experts internationaux, dont la plupart se recrutent dans le rang de la Banque mondiale, ces codes sont endossés, sans un moindre discernement, par les experts congolais pour leur donner un caractère national.
Comme si cela ne suffisait pas, les institutions et ONG internationales ont changé de mode d'emploi. Elles recrutent alors des professeurs d'université à qui l'on confié des travaux pour donner une caution scientifique à leur démarche. Ces travaux sont publiés sous forme d'ouvrages que l'on met à la disposition des responsables politiques et des étudiants pour un éventuel asservissement. Conséquence immédiate : les recherches sur terrain pour le bien de la population et de l'Etat congolais sont abandonnées. Pire, cette manière de procéder fait que les universitaires ne peuvent plus prendre une position contre une politique allant à l'encontre des intérêts de la nation congolaise, par devoir de réserve. N'est-ce pas qu'une bouche qui mange ne parle pas, surtout quand elle est pleine, renseigne un vieil adage africain.
Face à la démission des intellectuels congolais, les populations congolaises sont déboussolées. Finalement, elles ne savent plus à quel saint se vouer. Les élites sur lesquelles elles ont fondé leur espoir ont presque démissionné, en rejoignant le rang des bourreaux.
En tout état de cause, ces élites intellectuelles ont trouvé mieux que participer à la pérennisation du système d'exploitation de leur pays et de leurs populations.

Mais, elles ne sont pas les seules à tirer des dividendes du système d'exploitation qui est mis en place en RDC. Les élites au pouvoir trouvent aussi leur compte.

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