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mardi 12 avril 2011

Feu dans la maison MLC où JP Bemba fait face à une contestation interne l’accusant de confondre un parti politique et un club d’amis !

Digital Congo
11/04/2011

Le parti MLC traverse une orageuse tempête qui risque de faire voler en éclat cette formation politique chère à son leader Jean-Pierre Bemba emprisonné à la CPI à La Haye d’où le chairman verrouille un évitable et chaud débat sur les sensibles sujets qui préoccupent les cadres et intellectuels de ses membres.
Profitant de l’installation du parlement de la jeunesse du Mouve­ment de Libération du Congo (MLC), le samedi 9 avril, à l’Inter fédéra­tion de Kinshasa, sur avenue de l’Enseigne­ment à Kasa-Vubu, quel­ques cadres de ce parti s’en sont pris ouverte­ment à leur Secrétaire général, François Muamba Tshishimbi, qu’ils ont accusé de vouloir carrément remplacer leur leader Jean-Pierre Bemba, toujours en incarcération à la CPI à la Haye. Au premier plan, on a reconnu la pré­sence des secrétaires fédéraux dont Pitshou Bolenge, Fidèle Babala, Yvon Dangbele, Eketebi, Adam Bombole etc.

Parmi les plus virulents, Jean-Lucien Bussa, Secrétaire général adjoint et député national, a haran­gué la foule afin de désa­vouer le Secrétaire général du parti. Principal acteur de la léthargie observée au sein du MLC depuis que le président national est à La Haye, selon Bussa, Fran­cois Muamba est responsa­ble de la mauvaise gestion du parti. Pour preuve, il a entre autres, relevé la ges­tion lamentable de la crise à l’Assemblée provinciale de Kinshasa où le SG s’est révélé incapable de trou­ver une solution alors que le MLC a la majorité numé­rique.
Aussi, a-t-il lancé à la foule, que le Secrétaire Général a failli à la mission lui confiée par le président national de multiplier des visites à l’Est afin d’établir une connexion avec ses habitants. Le clou des ac­cusations est surtout le mémorandum initié par les proches de Muamba pour convoquer un congrès afin d’écarter leur leader. Soit vous êtes avec Bemba et la base vous soutient, soit vous faites du MLC le wa­gon et cela est considéré comme une trahison! A-­t-il souligné.
Pour toutes ces rai­sons et tant d’autres, Jean­ Lucien Bussa a solennelle­ment invité la foule à désa­vouer François Muamba. Des chants et cris hostiles à l’intéressé se sont en­chaînés au milieu de ce rassemblement. Plus conciliant, Adam Bombole Intole, pré­sident de l’Inter fédération du MLC/Kinshasa, a accepté les reproches faits par les 23 signataires du mémorandum, mais leur a demandé de revenir à la table de discussion pour résoudre les différends. Toutefois, a-t-il souligné, le candidat du MLC à l’élection présidentielle prochaine est Jean-Pierre Bemba, jusqu’à preuve du contraire. S’appuyant sur l’exemple de Nelson Mandela, Adam Bombole a souligné que l’illustre africain est resté leader du parti pendant la vingtaine d’années de son emprisonnement. En attendant, il es­père que les responsables du parti vont convoquer une réunion afin d’exami­ner le nouveau calendrier électoral arrangé par la CENI.

Heure de vérité de renouvellement de confiance au n° 2 du parti François Mwamba !
Il y a quelques jours, les élus du Mlc ont donné un coup de pied à la fourmilière. Ce que d’aucuns avaient considéré comme un désaveu au secrétaire général du Mlc s’avère une bonne manière de crever l’abcès. Ne pas le faire relèverait de l’irresponsabilité. La situation au sein de la première force de l’opposition devenait insupportable pour quiconque avait foi en ce parti politique. Les élus, sénateurs et députés ont été les premiers à lancer le débat.
Ils ont trouvé de la part du secrétaire général de ce parti politique une oreille attentive. Au regard de la suite donnée, les élus se sont retrouvés hier à la résidence de François Muamba pour avoir la suite à leur memo. A la fin de l’entretien, les élus, conduits par Fulbert Nkunda ont rendu public un communiqué dans lequel ils expliquent leur démarche. Ils estiment qu’ayant reçu des explications à leurs inquiétudes, ils réaffirment le fait que le Mlc est un patrimoine commun à caractère national et démocratique.
Ce premier point du communiqué dit tout. Il épingle le vrai malaise dans ce parti où certaines gens ne sont là que pour épier et soupçonner ceux qui prennent des initiatives. Depuis l’infortune de JP Bemba, cela est devenu un prétexte au blocage des activités du parti. Une certaine tendance dans ce parti, fuyant le débat démocratique, se réfugie derrière des considérations messianiques faisant du leader du Mlc, un Jésus qui serait mort et qui serait vivant et plus grave, qui agirait au quotidien. Le leader du Mlc a bien beaucoup de choses à faire que de s’occuper dans sa situation, au quotidien du parti. Ce serait une bonne manière d’installer la léthargie dans le parti. Les élus ont donc vu juste.
La meilleure façon d’être solidaire avec JP Bemba devrait être de maintenir la flamme qu’il a allumée dans son parti politique. Pour ce faire, il n’est pas important que l’on entretienne la vacance à la tête du parti au point d’en faire une idéologie. Ce qui ferait que quiconque oserait demander de pourvoir au remplacement du président, même en attendant, se voit accusé d’apostasie. L’opinion a même eu l’impression qu’un certain régionalisme élisait domicile au sein du Mlc mettant ainsi le secrétaire général en difficulté face à ceux qui pensent à tort que le Mlc est une question de la province de l’Equateur, parce que son leader serait originaire de cette province. Les liens au sein d’un vrai parti politique sont idéologiques avant tout.

Au point 2 du communiqué qui a été remis à la presse, les élus entendent prêcher par l’exemple en s’éloignant des tabous. Ils réaffirment les craintes exprimées dans le mémo. En effet, au moment où les élections s’approchent à pas de géant, il est étonnant que la plus grande force de l’opposition se trouve dans l’expectative, attendant subir les événements en lieu et place d’influer sur eux. L’organisation du Congrès en vue de la désignation des candidats aux différents échelons, est une priorité qui ne devrait pas échapper à quiconque pense à la survie du Mlc. Il est bon de répéter sur les chaînes de télévision que JP Bemba en prison ou en liberté, vivant ou mort sera le candidat du Mlc, il faut que cela se dise au Congrès. Encore que JP Bemba ne va pas représenter le Mlc aux législatives, aux provinciales, aux municipales et aux locales. Il faut donc que le Congrès se tienne, mieux se prépare en vue de résoudre tous ces problèmes.

Au troisième point, les élus appellent tous les autres cadres du Mlc à prendre la mesure des enjeux et à s’inscrire dans cette démarche qu’ils jugent salvatrice pour le parti. Cet appel pathétique est une preuve de responsabilité. Ne pas en saisir la portée, c’est faire preuve d’irresponsabilité. Que peut-on faire, même si JP Bemba doit être libéré ce soir ou demain ? Est-ce un péché qu’il trouve le processus de la tenue du congrès en place ? On donne à l’opinion une curieuse impression qu’organiser le parti suivant ses textes fondateurs en l’absence de son leader empêché, serait un acte de trahison. On se demande si ce n’est pas le contraire qui serait de la trahison.

Nous le pensons. Personne n’est dupe. Il y a au parti certaines gens qui trouveraient un certain intérêt dans la loi de la jungle. Avec l’approche des élections, beaucoup attendent aller confectionner les listes à la Haye pour venir les imposer au reste des militants. Il y aura même des listes qui risquent d’être confectionnées dans les officines de Kinshasa pour être présentées comme la volonté de JP Bemba.
Dans ces milieux, on est enclin aux fatwas et aux excommunications. On s’attendait à ce que, renversant tout, ces milieux réfractaires à l’ordre et au débat démocratique présentent la démarche des élus comme une dissidence ou une désolidarisation avec le leader du parti détenu à la Haye. Le dernier point du communiqué de presse doit leur couper l’herbe sous les pieds. En effet, les élus, tout en souhaitant la redynamisation du parti, réitèrent leur confiance au chef du parti, le sénateur JP Bemba et au secrétaire général, François Muamba.

Quiconque porte le Mlc dans son cœur plus que les intérêts égoïstes doit comprendre qu’il n’y a pas deux manières pour le Mlc de garder sa place de la deuxième force politique du pays et de la première force de l’opposition que de s’organiser en prévision de prochaines échéances électorales. A bon entendeur… Ont signé le communiqué de presse, les députés et sénateurs suivants : Albert Mpeti, Lajos Bidiu Nkebi, Michel Kumaluta Shangu, Benjamin Muamba Mulunda, Rémy Musungayi Bampale, Musema Mambakile, Anaclet Dikuyi Muboyai, Fulbert Kunda K. Milundu, Jacques Katalay M’Buru Balo, Jean-Pierre Tshimanga, Elvis Mutiri wa Bashara, Alex Kande Alek, Cyrille Mbwembwe, Marcel Tshibuyi, Dominique Kabengele, Nkoli Tshimanga, Pond Kayama, Ngoyi Mukanku, Faustin Kambala Ilunga. Ont été excusés : Angélique Milamba, Denis Kashoba, Emmanuel Kugonda, Omer Egwake, Fifi Masuki, Jacques Sima, Didier Mudizo. Ci-dessous l’intégralité du communiqué de presse :

COMMUNIQUE DE PRESSE

Nous, Députés Nationaux et Sénateurs, membres du Mouvement de Libération du Congo « MLC », signataires du Mémorandum adressé au Secrétaire Général du Parti en date du 30 mars 2011, réunis ce jour pour faire le point sur la suite réservée aux revendications soulevées dans ledit Mémorandum, Après échange de vues, portons à la connaissance de l’opinion, tant nationale qu’internationale, ce qui suit :

- Nous réaffirmons que le MLC demeure un patrimoine commun, un parti national et démocratique. Il reste ainsi un lieu privilégié et par excellence d’un débat franc, courtois, sans complaisance ni faux-fuyants ;
- Nous rappelons que les revendications contenues dans le Mémorandum, notamment, la convocation du Congrès du MLC, en vue de la désignation, à tous les niveaux, des candidats aux prochaines élections, sont réelles et appellent une réponse appropriée ;
- Nous lançons un appel à tous les autres collègues et cadres du Parti de prendre aussi la mesure du temps et des circonstances pour s’inscrire dans cette démarche salvatrice pour le MLC ;
- Nous réitérons notre confiance et notre soutien au Président National et au Secrétaire Général, tout en appelant les militantes et militants du Parti, à comprendre le bien-fondé de cette démarche et à y apporter leur appui.

AVEC DIEU, NOUS VAINCRONS.


Fait à Kinshasa, le 10 avril 2011

Les Signataires

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