************ QUI AURAIT SOUVENIR D'UN MAGASIN MAMPEZA A COQUILHATVILLE ? IL ETAIT TENU PAR UNE FAMILLE PORTUGAISE ! PRENDRE CONTACT AVEC LA WEBMASTER. EMAIL : tvcn156753@tvcablenet.be MERCI. ************ QUI AURAIT CONNU DANS LA PROVINCE DE L'EQUATEUR , FIN DES ANNEES 1940 ET JUSQUE 1960, DENIS GOUVRIER, AGRONOME. IL AURAIT TRAVAILLE PRINCIPALEMENT A MONKOTO, BOENDE ET PEUT-ETRE DANS LA REGION DE COQUILHATVILLE. PRENDRE CONTACT AVEC LA WEBMASTER. EMAIL : tvcn156753@tvcablenet.be. MERCI. ************

jeudi 7 avril 2011

La disparition d’Ange Félix Patassé porte un coup dur à J.P Bemba

Digital Congo
07/04/2011

Dans sa déposition, le procureur de Bangui Firmin Feindiro a enfoncé le clou affirmant que les troupes du Mlc opéraient en coordination avec l’Unité de la sécurité présidentielle tous sous le commandement de JP Bemba.


L’enjeu du procès Bemba est d’arriver à prouver si oui ou non le leader du Mlc possédait les commandes du corps expéditionnaire largué à Bangui. Selon qu’ils ont été avancés par l’accusation ou la défense, des arguments ont foisonné, mais sans arriver à épuiser la question. Depuis le 4 avril cependant, soit a la Veille du décès inattendu de Patassé, le procès Bemba a complètement changé d’allure.


Firmin Feindiro, procureur général du Tribunal de Bangui a commence sa déposition contre Bemba.
Son témoignage a ceci de particulier, il dresse d’abord le tableau général de la guerre en « Centrafrique octobre 2002 à mars 2003. Tous les groupes armés ainsi que les unités invitées en renfort au régime d’Ange Félix Patassé ont été passes au scanner. L’intervenant a décrit, puis défini le mode opératoire de chaque intervenant dans le conflit au compte de Patassé.
De ce récit, il ressort que de tous les éléments venus secourir le Président centrafricain disparu,seuls ceux du Mlc se sont illustrés par des crimes, viols et autres exactions. Les autres, n’ont pas fait du crime ou du viol leur mode opératoire.
Ainsi, le procureur du tribunal de Bangui révèle par exemple que les forces libyennes étaient aux côtés de Patassé. Elles avaient de petits avions et larguaient des obus. Selon les témoin, les pilonnages sont les seuls crimes imputables aux troupes libyennes. Celles-ci, a affirmé, le procureur, n’ont ni tue, ni pillé, ni violé. Il en fut de même pour les éléments conduits par Abdoulaye Niskin, un mercenaire tchadien venu aussi à la rescousse de Patassé.
Tous les croisés de la guerre de Bangui semblent ne s’être pas compromis outre mesure a l’exception des troupes du Mlc, a affirmé le procureur général du tribunal de Bangui. Celui-ci, il convient de le rappeler, fut chargé en 2003 d’enquêter sur les auteurs des crimes commis durant la guerre. C’est le ministère de la Justice centrafricain qui lui avait confié cette fastidieuse enquête. Firmin Feindiro ne spécule donc pas dans sa déposition contre Bemba. Il dévoile plutôt les résultats de sa longue enquête. Ce, contrairement a beaucoup de témoins a charge qui donnent l’impression d’avoir été conditionnés.
Le coup de grâce dans sa déposition entamée en début de semaine, le procureur de Bangui a apporte un élément fort compromettant pour Jean-Pierre Bemba. II a affirmé que les troupes du Mlc opéraient en coordination avec celles de l’Unité de la sécurité présidentielle (Usp). Mais, a en croire le procureur, le pouvoir a été donné autant à l’Usp qu’aux troupes du Mlc sous le commandement direct de Bemba.
C’est la première fois qu’un témoin au procès Bemba donne des précisions sur la coordination des opérations sur le terrain. De sa déposition, il ressort que les troupes du Mlc avaient un statut spécial aux côtés des éléments de la garde présidentielle. Les autres milices n’avaient pas le même privilège que JP Bemba et ses troupes.
Mais même opérant avec beaucoup de privilèges, les éléments du Mlc sont cependant restés distincts de ceux de la Garde présidentielle. Ces derniers étaient des troupes disciplinées, habillées et avec des signes distinctifs à l’instar d’un béret vert. Ils parlent exclusivement Sango, une langue Centrafricaine. Inversement, les troupes du Mlc étaient disparates, avec des tenues mal assorties, l’absence de bottes militaires, remplacées par des pantoufles ou des tapettes. Elles ne connaissaient pas un traître mot de Sango..

Une chose étonne tous les analystes. Comment les révélations accablantes du procureur de Bangui ont débuté seulement la veille de la disparition de Patassé ? Hasard ou préméditation N’importe comment, la brutale disparition de Patassé aura cause un énorme préjudice à son complice Bemba.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire