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vendredi 13 mai 2011

Affaire Tungulu : Audience «probable» dans 18 mois

Congo Indépendant
13/05/2011

A droite, la veuve Tungulu, née Philo Nzomina Maloka,
à l’issue de l’audience à la Cour d’appel de Bruxelles jeudi 12 mai 2011.
Photo CIC

C’est la décision annoncée, jeudi 12 mai, par la chambre civile de la Cour d’appel de Bruxelles. En clair, cette juridiction de second degré ne pourra examiner le recours introduit par la famille Tungulu - contre le jugement rendu par le Tribunal de première instance de Bruxelles - qu’au mois de novembre 2012. Une véritable torture morale pour la famille de feu Armand Tungulu Mudiandambu. Le conseil de la famille Tungulu a la possibilité d’introduire une requête pour solliciter l’abréviation du délai. Récusé lors de la précédente audience, Maître Samuel Mbemba Kabuya a été remplacé par Me Samuel Dimuene, avocat au barreau du Québec et de Kinshasa.

Palais de Justice de Bruxelles. Jeudi 12 mai 2011. Il a fallu moins de cinq minutes au juge-président de la chambre civile de la Cour d’appel de Bruxelles pour consulter son agenda et lâcher une terrible phrase pour la veuve Tungulu née Philo Nzomina Maloka : «La date probable de l’audience sera fixée dans un délai de 18 mois.» Sans d’autres explications. Cette annonce a jeté une douche froide dans l’assistance. La loi est dure, c’est la loi, est-on tenté de dire. La colère se lisait sur les visages des proches de feu Armand Tungulu Mudiandambu. Son épouse et ses proches en tête. Comment ne pas comprendre une colère aussi légitime?C’est à croire que la "justice belge" néglige le «côté humain» de l’objet du litige. On ne pourrait s’empêcher de regretter certaines allégations infondées imputant à l’avocat bruxellois Jean-Claude Ndjakanyi, le conseil de la famille Tungulu, la «responsabilité» du «temps perdu».

Devant le palais de justice, d’aucuns n’ont pas hésité à mettre en doute la «probité morale» du juriste en avançant l’idée d’une "connivence" avec le pouvoir kabiliste. Il y a comme une «crise de confiance» dans l’air. Quelques «Combattants» présents ont dit tout le mal qu’ils pensent des "atermoiements" de la justice. «Nous sommes peinés par les manœuvres dilatoires de la justice belge, dit Freddy. Nous allons nous réunir ce soir pour débattre au sujet de ce report.» Les combattants n’excluent pas d’exercer des «pressions» afin de «sensibiliser» les autorités judiciaires. «C’est à croire que la justice belge minimise l’affaire Tungulu, enchaîne Henry Muke Disuishe du groupe de presse «Bana Congo». Nous sommes prêts à organiser des sit-in pour faire bouger les choses…»

Il faut bien reconnaître que l’avocat Ndjakanyi travaille dans des conditions assez difficiles. Faute de moyens financiers. A maintes reprises, les "patriotes" ont dû mettre la main dans la poche pour permettre au conseil de la famille Tungulu d’accomplir des actes de procédure les plus élémentaires. Certains contributeurs se reconnaîtront à travers ces lignes. L’avocat dispose fort heureusement de la faculté d’introduire une requête en abréviation de délai.

Armand Tungulu Mudiandambu a été arrêté le 29 septembre 2010 à Kinshasa. Nul ne saura ce qui s’est réellement ce jour sur l’avenue du 24 novembre. Accusé d’avoir lapidé le cortège présidentiel, «Armand» a été battu par des éléments de la garde prétorienne de «Joseph Kabila» avant d’être enfermé embarqué dans un des véhicules. Destination : un cachot du camp Tshatshi. Dans un communiqué publié le 2 octobre, le directeur de cabinet du procureur général de la République, le 1er avocat général de la République Tasilo Tasile, annonçait le décès du Bruxellois par «suicide». Le 31 décembre dernier, le corps d’un homme présenté comme étant Armand Tungulu Mudiandambu a été inhumé dans un cimetière aux environs de Kinshasa.

Huit mois après la mort de Tungulu Mudiandambu, Philo Nzomina Maloka attend toujours de recevoir le certificat de décès et la preuve d’inhumation du corps. L’exigence de la famille Tungulu est restée invariable : la restitution et le rapatriement du corps en Belgique. Dans une interview à Congo Indépendant le 28 avril, Me Ndjakanyi avait eu ces mots : «Suite au décès d’Armand Tungulu, son épouse et ses enfants ont subi un préjudice. En dehors de la restitution du corps, il y a le problème de la réparation du préjudice qui se pose!».

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