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vendredi 13 mai 2011

Vital Kamerhe : «Dix ans pour réformer le Congo»

Congo Indépendant
13/05/2011

Ancien président de l’Assemblée nationale de la RD Congo, Vital Kamerhe, séjourne à Bruxelles. Jeudi 12 mai, il a présenté son projet politique sous forme d’ouvrage intitulé «Les fondements de la politique transatlantique de la République démocratique du Congo», publié aux éditions Larcier, une des filiales du Groupe De Boeck s.a. Prévue initialement sous forme de «déjeuner de presse» au restaurant «Aux armes de Bruxelles», la rencontre a fini par être délocalisée à l’hôtel Conrad. En cause, des «combattants» s’étaient invités pour «écouter» l’orateur du jour. La délocalisation de cette réunion a été perçue comme une «fuite». Dans son exposé, «V.K» a longuement évoqué son credo sur les similitudes existant entre le Brésil et la RD Congo. Selon lui, le Congo a besoin d’un «Lula» pour conduire les Congolais sur le chemin de l’espérance. Tout au long de cette rencontre, il est apparu que le «front uni» de l’opposition peine à se concrétiser. Chaque leader préfère être le «curé» de sa paroisse.
«Pour le moment, je suis candidat au poste de Président de la République. Mais en politique, tout est possible». C’est le "message fort" que Kamerhe a envoyé aux forces politiques les plus significatives de l’opposition en l’occurrence l’UDPS d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba et le MLC de Jean-Pierre Bemba Gombo. «Vital» qui considère que le processus de désignation du «candidat unique» de l’opposition à l’élection présidentielle est «vicié» n’a pas manqué de lancer d’autres messages : «L’opposition doit mettre sur pied un secrétariat technique chargé d’élaborer un programme commun.» «L’opposition doit s’assurer que les élections seront transparentes». «Nous connaissons notre adversaire : c’est Kabila. Nous devons passer en revue les forces et les faiblesses de Tshisekedi, de Kamerhe et de Bemba. Si la «symbolique» peut battre Kabila nous ne pourrons que répondre positivement. Il restera à se pencher sur le report des voix».

«Une vision»
C’est à 14h30 que l’auteur de ces lignes est arrivé à l’hôtel Conrad. «Vital» a déjà commencé la présentation de son bouquin. Préfacé par l’ancien Premier ministre français Michel Rocard (socialiste), l’ouvrage s’articule sur 215 pages. «Plus qu’une vision, écrit Rocard, il s’agit d’une volonté, d’un programme d’action d’un politique congolais (…) dont la conviction profonde est de voir son Congo redevenir un pays prospère et puissant au cœur du continent africain ; ambition légitime de tout nationaliste ouvert mais qui, selon l‘auteur, est chose possible au vu des atouts et opportunités considérables dont dispose ce pays. (…). Ainsi, s’inspirant sur le modèle brésilien, (…), Vital Kamerhe est convaincu qu’avec une volonté politique sans faille et avec une organisation politique efficace et soucieuse de devenir des populations, les ressources du Congo peuvent faire aussi de ce pays un pays émergent apportant un développement durable à ses habitants et une chance pour le monde.» Comme pour enchaîner, le professeur Grégoire Bakandeja wa Mpungu, écrit notamment ces mots dans «l’avant-propos » : « (…), l’auteur émet un cri d’alarme en vue d’un changement réel des méthodes de gestion économique marquées actuellement par la prédation et les prévarications dans le chef de responsables publics, et pour que cessent les pratiques honteuses de corruption et de concussion.»

«Un problème de leadership»
«J’ai toujours rêvé d’un Congo qui marche. Un pays fort, prospère et stable», lance Kamerhe avant d’évoquer son credo sur les «similitudes» existant entre la RD Congo et le Brésil. Pour lui, le Congo a besoin d’un «Lula» Da Silva pour réformer la société. Il a regretté dans la foulée que ce pays qui ne manque pas d’atouts soit réduit au rang d’importateur de produits de consommations. «Pourquoi ces atouts restent-ils inopérant ?», s’est-il interrogé. Réponse : «C’est un problème de leadership.» Le Congo, dit-il, a besoin d’un «leadership responsable ». Un leadership qui est au service de l’intérêt collectif. Pour lui, le leader évoqué ici n’est nullement un «homme providentiel». Il s’agit d’«une équipe dont les membres regardent dans la même direction en se mettant au service du bien commun ». L’objectif d’un tel leadership est de «refonder» l’Etat dans ses missions régaliennes. C’est-à-dire de «réhabiliter» l’armée, l’appareil judiciaire, l’administration publique et la diplomatie. A la question de savoir s’il sera capable de faire ce qu’il dit – alors que d’autres politiciens avant lui ne disaient pas autre chose - , l’ancien président de l’Assemblée s’est contenté de passer en revue les différents postes qu’il a eus à occuper en mettant en exergue son action en tant que réformateur. «Nous sommes tous des hommes politiques tout en étant différents», dira-t-il. Compte-t-il se présenter «en ticket» avec «quelqu’un» ? A en croire Kamerhe, il ne cesse de plaider pour le «rassemblement» de l’opposition. «Pour le moment, chaque leader semble dire c’est moi et personne d’autre», a t-il regretté. Pour lui, la désignation du candidat de l’opposition à la présidentielle devait procéder d’une «étude». «On me pose souvent la question de savoir si je pouvais être le Premier ministre d’Etienne Tshisekedi. On semble oublier d’émettre l’hypothèse d’un Tshisekedi jouant le rôle de Premier ministre de Kamerhe…», ricane-t-il.

Le chaud et le froid
C’est sans doute pour toutes ces raisons que «Vital» a décidé de garder le cap en maintenant sa candidature au poste de Président de la République. «Mais en politique, tout est possible», souligne-t-il comme pour laisse une ouverture au consensus. Soufflant le chaud et le froid, il a relevé que la «DTP» (Dynamique Tshisekedi Président) était derrière Tshisekedi avant de lancer : «Il y a un groupe de partis qui veulent s’aligner derrière ma personne». Et d’espérer qu’une «jonction» pourrait s’établir entre les deux groupes. Il importe d’ouvrir une parenthèse. Lors d’une conférence de presse organisée à Bruxelles par le staff de la DTP, Tharcisse Loseke Nembalemba avait parlé de la «bipolarisation» du monde politique congolais. D’un côté, Kabila et ses partisans. De l’autre, Tshisekedi et les siens. «Entre les deux camps, il n’y a que des partis opportunistes qui cherchent à faire élire Kabila», déclarait Loseke. Kamerhe et ses «amis» apprécieront. Fermons la parenthèse. «L’opposition doit éviter de personnaliser la question de la candidature à l’élection présidentielle», a dit le président de l’Union de la Nation Congolaise. Interroger sur l’infiltration des militaires rwandais au Congo par le biais de l’intégration des éléments étiquetés «CNDP», l’orateur a confirmé que cette «infiltration» était patente : «Il faut aller à Bukavu et dans certains villages du sud Kivu pour rencontrer des militaires qui ne parlent que le kinyarwanda. » Que faire pour permettre à la RD Congo de retrouver son leadership en Afrique centrale? Le préident de l’UNC préconise de «mettre de l’ordre» dans le pays, de promouvoir une politique de bon voisinage et une intégration économique par la mise sur pied d’un «grand marché» régional. Dans les conclusions de son ouvrage, «VK» écrit notamment que «la RD Congo sera ce que nous, peuple congolais, aurons décidé qu’elle sera. (…. Dix ans, c’est pour moi deux législatures, période pouvant donner la possibilité au peuple de se doter d’institutions, de les renouveler et surtout de faire progresser la culture démocratique.»

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