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vendredi 27 mai 2011

En tournée euro-américaine, Tshisekedi parle de quel délai constitutionnel ?

Digital Congo
26/05/2011

C’est un Tshisekedi planté dans la quadrature du cercle qui est en tournée occidentale destinée, à dire vrai, à lever des fonds. Malheureusement, les bailleurs potentiels disposent, eux, d’éléments politiques qui ne permettent pas d’investir dans sa campagne.
Arrivé à Bruxelles le jeudi 19 mai 2011 en provenance de Paris, Etienne Tshisekedi entreprend une tournée devant le conduire en Amérique du Nord après l’Europe.

Avant de quitter Kinshasa, il s’est fait enrôler le samedi 14 mai. A radiookapi.net qui l’a abordé, il a déclaré que « Par ce geste, il faut que le peuple comprenne que nous sommes tous décidés à participer aux élections de 2011 ».

Naturellement, il a exprimé ses inquiétudes par rapport aux difficultés auxquelles fait face la Ceni : « les choses ne marchent pas, les kits ne marchent pas, il faut que tout soit prêt pour que les élections et tout se tiennent dans le délai constitutionnel ».

A quel délai fait-il allusion ? On remarquera qu’il n’est pas le seul udépésien à évoquer ce terme. Jacquemin Shabani, secrétaire général du parti, saisit toute opportunité pour le rappeler. Le jeudi 7 avril dernier, commentant le mémorandum de l’Udps sur le calendrier électoral, il a relevé que «Dans ce document que nous venons de déposer au bureau de la Ceni, l’UDPS insiste sur le fait qu’elle ne peut pas cautionner une quelconque violation des dispositions de notre constitution ». Il est de notoriété publique qu’à chaque évocation du terme « délai constitutionnel », « délai-butoir » ou «date-butoir », l’Udps prépare généralement l’opinion à son exercice favori, à savoir la fuite en avant.

En sera-t-il de même, cette fois-ci ? Au moment où il entreprend sa tournée en Occident, Daniel Ngoy Mulunda, président de la Ceni, fait de même. Comme tous les observateurs avertis de la scène politique congolaise depuis avril 1990, le pasteur méthodiste est de ceux qui ont eu tout le temps de connaître le lider maximo.

Plus que Daniel Ngoy Mulunda, il y a Catherine Nzuzi wa Mbombo. Dans une déclaration faite à « Jeune Afrique » n°2369 du 27 mai au 2 juin 2006, cette brave dame non encore sevrée du mobutisme déclarait à Christophe Boisvivier, s’agissant précisément d’Etienne Tshisekedi : « Des fois, je ne comprends pas Etienne. Il joue et, au moment de marquer le but, il s’arrête. Le problème de Tshisekedi, c’est qu’il croit que tout lui est dû. Et, quelquefois, il ne voit pas les choses en face ». Et « Jeune Afrique » de déduire : « …le vieil opposant souffre simplement d’un complexe de la différence. Parce qu’il ne se considère pas comme les autres, il revendique un statut spécial. Ses adversaires le savent. Ils anticipent ses attitudes hautaines et ses bouderies. Ils le poussent à la faute. A l’auto exclusion ».

Il est vrai que le contexte de 2006 est différent de celui de 2011. On en veut pour preuve les deux grands pas posés fin 2010 et maintenant. Le 28 septembre de l’année passée, dans une interview accordée à radiookapi.net, il a annoncé la participation de l’Udps aux échéances électorales en préparation. « Je pense qu’il faut que tout le monde participe aux élections. C’est pour ça que j’ai demandé au secrétaire général du parti d’engager le parti dans cette voie pour que tout le monde puisse se faire enrôler. Je demande donc à tous les combattants de l’intérieur qui ne se sont pas encore enrôler de le faire », dit-il.

A la question de savoir ce qui a changé au pays pour qu’il ait changé de position, il dira : « Le temps a fait son travail. Et tout le monde ayant condamné ce qui s’est passé dans le pays mais nous n’allons plus revenir là-dessous. Ainsi pour le moment, nous avons plus de garantie pour que les choses soient prises au sérieux ». Le deuxième acte, c’est son propre enrôlement.

Seulement voilà : lorsqu’il parle de délai constitutionnel à Kinshasa et menace, en plus, à partir de Bruxelles, de faire de la Rdc la Tunisie si jamais on l’excluait de l’élection présidentielle (selon Congolex tv sur Yotube), on ne peut que s’inquiéter de pareille prise de position.

Boycott du référendum constitutionnel de 2005

En effet, s’agissant du délai constitutionnel, les Udépésiens se souviennent au moins de la déclaration politique de leur parti faite le mercredi 14 décembre 2005, relayée sur Rfi par Etienne Tshisekedi le lendemain, rejoint lui-même par Jean-Baptiste Bomanza le 20 courant. C’était en rapport avec le référendum constitutionnel.

Dans sa déclaration, l’Udps avait soutenu que celui-ci était « organisé dans un processus électoral et politique exclusif, vicié, injuste et manifestement non productif ».

Aussi, avait-elle enjoint le peuple congolais « de ne pas cautionner cette trahison par leur participation au vote », d’autant plus que, avait-elle soutenu, « Toute autre attitude, dans le contexte actuel, ne pourra que contribuer à la légitimation d’un processus non crédible et qui méprise toutes les revendications du peuple congolais ».

Le lendemain, sur Rfi, Etienne Tshisekedi va persister et signer en demandant au peuple congolais de « rester à la maison pour ne pas cautionner cette trahison par votre participation au vote (…) » au motif que « votre vote dans le contexte actuel ne pourra que contribuer à la légitimation d’un processus non crédible et qui méprise toutes vos revendications légitimes ».

Après le référendum, Jean-Baptiste Bomanza avait remercié « les Kinoises et Kinois pour avoir suivi le mot d’ordre de l’Udps dans la mesure où beaucoup ne se sont pas déplacés, et ceux qui se sont déplacés sont allés dire non au projet d’acte de vente du pays qu’on appelle abusivement Projet de Constitution ».

Ce que malheureusement la haute direction s’était abstenue de dire à l’époque aux combattants, c’est que la Constitution a notamment pour but de mettre en place des Institutions, tandis que les élections servent à la mise en place des animateurs de celles-ci.

En d’autres mots, boycotter le référendum constitutionnel, c’est-à-dire la Constitution, revenait simplement à boycotter les élections, c’est-à-dire l’avènement des animateurs légitimes des Institutions légales !

Au regard de ce qui précède, Etienne Tshisekedi doit bien se gêner de reconnaître l’existence, en Rdc, de la Constitution du 18 février 2006 pour parler aujourd’hui de délai constitutionnel. Or, tant qu’il ne sera pas clairement prononcé là-dessus – comme on l’a fait avec Laurent Gbagbo s’agissant de la victoire d’Alassane Ouattara - il y a péril en la demeure pour peu qu’on se souvienne du coup d’avril 1997 lorsqu’il « abrogea » la Constitution issue des accords du Palais du Peuple sur base de laquelle il venait d’être nommé pour la quatrième fois par Mobutu à la primature.

Il avait décrété de lui-même la restauration de la Constitution de la Cns. On connaît la suite : il fut viré le lendemain.

Un lider maximo « désarmé »

C’est déjà curieux qu’après avoir pris son acte d’enrôlement dans le schéma électoral, il en vienne cinq petits jours après à évoquer le schéma révolutionnaire de la Tunisie !

L’homme a la réputation de susciter des incidents pour entretenir le mythe de victimisation qui lui a toujours réussi. Cependant, la source semble tarir, il faut bien en convenir. Car, entre son dernier retour à Kinshasa fin 2010 et son récent départ en Occident, il est resté près de six mois dans la capitale sans trouver la moindre occasion d’engager la responsabilité du gouvernement dans quelque incident survenant à quelque combattant de l’Udps à quelque niveau que ce soit.

Le 8 décembre 2010, de l’aéroport de Ndjili à sa résidence de Limete, il a parcouru les 7 km du boulevard Lumumba dans la quiétude.

Le 24 avril 2011, de sa résidence de Limete au stade Tata Raphaël, il a parcouru les 5 km des avenues Bongolo, Université et Victoire sans quoi que ce soit de troublant.

Il se dit même qu’avant son meeting, il a été aperçu une fois au supermarché Peloustore, sur le bd du 30 juin, sans grand monde autour de lui.

Rien ne lui est arrivé de désagréable à mettre sur le dos des autorités en place. Bref, Etienne Tshisekedi se retrouve dans l’impossibilité d’accuser le régime Kabila auprès des Occidentaux pour un forfait dont serait l’objet l’Udps ou un udépésien.

C’est un lider maximo « désarmé » qui sillonne l’Occident parce que mis dans l’incapacité de porter quelque accusation à l’encontre des autorités congolaises pour tel acte de violation ou tel autre des droits de l’Udps de fonctionner et d’agir librement sur toute l’étendue de la République.

D’où la forte médiatisation des difficultés auxquelles fait face la Ceni, difficultés au demeurant en voie d’absorption ; ce que le pasteur Daniel Ngoy Mulunda est certainement en train de démontrer aux partenaires extérieurs au cours de sa tournée.

Après tout, aux dernières nouvelles, la révision du fichier électoral dépasse déjà les 20 millions d’enrôlés, selon Jacques Njoli, vice-président de la Ceni.

La loi électorale, autour de laquelle s’égosillent certains stentors de la classe politique et de la société civile pour réclamer le report pur et simple des élections, renseigne qu’entre sa promulgation en mars et la tenue des élections en juillet 2006, il s’est passé quatre bons mois ! Ce qui revient à dire que la révision de la loi électorale pour les élections prévues en novembre 2011 est encore possible jusque fin juillet.

Par ailleurs, on ne voit pas ce qui empêcherait Etienne Tshisekedi, déjà électeur, d’être éligible pour qu’il en vienne à brandir son exclusion !

Rattrapé par ses erreurs et fautes

En fait, le vrai problème du président national de l’Udps se trouve dans la géopolitique congolaise.

Le dernier en date remonte à la Conférence nationale souveraine en 1992 lorsque, sans peut-être le vouloir ni le savoir peut-être, l’Union européenne et la « dynamique de salle » de ce forum, sous l’autorité du Cardinal Laurent Monsengwo, alors monseigneur, avaient cautionné la succession du Katangais Jean De Dieu Nguz-a-Karl I Bond par le Kasaïen Etienne Tshisekedi au poste de Premier ministre.

C’est fut la base de tristes événements du Shaba (refoulement des Kasaïens résidents). Or, la succession du Kasaïen Tshisekedi par le Katangais Nguz dans le cadre des Accords du Palais de Marbre II avait connu l’intermède Mungul Diaka.

Depuis, tous les stratèges ont réalisé et réalisent que la déstabilisation du Congo depuis 1960 s’opère toujours par l’axe Kasaï-Katanga pour ne pas prendre la symbolique « cuivre-diamant ».

Ce qui signifie que la stabilisation du Congo est tout aussi tributaire de cet axe. D’où, dans certains milieux stratégiques occidentaux, l’option du schéma tampon qui éviterait un face-à-face Katanga-Kasaï au travers d’une confrontation électorale Kabila-Tshisekedi.

C’est un Tshisekedi planté dans la quadrature du cercle qui est en tournée occidentale destinée, à dire vrai, à lever des fonds.

Malheureusement, les bailleurs potentiels disposent, eux, d’éléments politiques qui ne permettent pas d’investir dans sa campagne.

Ils savent que c’est pour la consommation extérieure que le lider maximo évoque à tout bout de champ le délai constitutionnel déterminé dans une Constitution dont il n’a jamais reconnu de façon formelle l’existence.

Etienne Tshisekedi est, comme qui dirait, littéralement rattrapé par ses erreurs et ses fautes du passé.

Partant, il risque, laisse-t-on entendre, de retomber par là où il avait commencé sa carrière politique il y a de cela 51 ans : la sécession du Sud-Kasaï ; sa candidature à la présidentielle étant plus un chant de cygne qu’un baroud d’honneur.
C’est parce qu’ils le savent que certains opposants se positionnent de son côté avec l’espoir fou de récupérer la mise en leur faveur.

1 commentaire:

  1. Un article plein des prejugés. Son auteur témoigne la grande haine qui le ronge depuis que celui qu'il croyait mort est revenu à la vie. Une analyse confuse, remplie des mensonges. C'est vraiment les bruits du vide. Digital Congo qui est auteur de cet article est un site pro Kabila, il fait des analyses pour plaire son maître à penser dans le but d'avoir un peu d'argents.Tshisekedi est en droit de faire ce qu'il fait, il ne lutte pas pour son intérêt personnel, c'est pour les millions de congolais chosifier qu'il défend. Sachez que tshisekedi passera mais la machine UDPS mis en place avec différents partenaires internes et externes, parviendront à redonner l'espoir aux congolais. A ce moment là, vous allez rédiger vos articles en toute objectivité et avec dignité et vous gagnerez bien votre vie sans flatter les gens.

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