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mercredi 11 mai 2011

Le pasteur Ngoy Mulunda donne la lumière sur ses relations avec le Pprd

Digital Congo
11/05/2011

Dans une interview exclusive accordée au journal le Soir, le pasteur Ngoy Mulunda, président de la commission électorale indépendante donne la lumière sur ses relations avec la famille politique du chef de l’Etat.
Le pasteur Ngoy Mulunda dit avoir aidé le Pprd à s’organiser. Il ne se reconnaît pas cependant être membre effectif de ce parti.
Accusé à tord où à raison d’être Kabiliste, soupçonné de piéger le processus électoral en faveur du candidat de la Majorité, le président de la Ceni a tenu, pour la première fois, à aborder ouvertement ces questions sensibles.

Dans une interview exclusive, accordée à notre confrère belge Le Soir, Ngoie Mulunda ouvre un pan de voile sur ses relations avec la famille politique du Chef de l’Etat.
Ne se reconnaissant pas membre effectif du parti présidentiel, il dit néanmoins avoir aidé celui-ci à s’organiser au début. Pour le reste, le patron du Parec demande aux Congolais de le juger par rapport aux actes.
Sans désemparer, il continue de jurer sur son impartialité et promet des élections libres, démocratiques et transparentes.
Il brandit un carton rouge à la communauté internationale qui jusqu’à ce jour ne respecte pas ses engagements vis-à-vis du financement des élections.
Au gouvernement congolais revient la charge d’assurer 60% du budget global et à la communauté internationale les 40 % restant. Si Kinshasa respecte ses engagements, la communauté internationale traîne inexplicablement les pas.
En attendant que les 738 millions de dollars de budget électoral soient réunis, Ngoie Mulunda dit s’accommoder de la situation.
A titre d’exemple, il travaille avec de vieilles machines datant de 2005 dans un environnement délétère. Cela compromet l’impeccabilité du processus de révision du fichier électoral ainsi que celui de l’enrôlement des électeurs. Ci-dessous l’intégralité de l’interview.

Faut-il coupler la présidentielle et les législatives?
« Organiser des présidentielles, c’est assez simple une fois que l’on a terminé l’enregistrement des électeurs, qui est en cours, explique Daniel Ngoy Mulunda.
Il y aura quelques dizaines de candidats. Il faut faire imprimer le bulletin, et puis le distribuer à travers le pays. Pour les législatives, c’est beaucoup plus compliqué. Il y aura plusieurs centaines de partis politiques, et près de 10. 000 candidats. Les bulletins de vote ressembleront à des syllabus. Les faire imprimer l’étranger, pour éviter tout danger de falsification, puis les acheminer dans les différentes régions, sans se tromper car les bulletins seront différents d’une province à l’autre, cela sera compliqué.
Dans un premier temps, nous avons donc pensé qu’il serait plus facile d’organiser d’abord les présidentielles fin novembre, de manière à avoir le résultat à temps pour le 6 décembre, date à laquelle le président Kabilà a prêté serment en 2006, après l’élection présidentielle. Et puis on pourrait organiser calmement les législatives au début de l’année prochaine.
Mais découpler ces deux scrutins, c’est donner une véritable prime au vainqueur de la présidentielle : les électeurs vont voter en masse pour les députés de son parti et non pour ceux des partis qui ont été battus.
Ce ne serait pas bon pour la démocratie dans notre pays, et risquerait de créer des tensions. L’opposition souhaite que les deux scrutins aient lieu ensemble nous allons donc tout faire pour les organiser le même jour, ce qui permet en outre de faire des économies.

Arriverez-vous à respecter les délais prévus par la Constitution?
La Constitution indique qu’il faut convoquer des élections dans les 90 jours qui précèdent la fin du mandat du chef de l’Etat. Cela ne veut pas dire qu’il faut les organiser 90 jours avant cette date. Donc, oui, nous respecterons la Constitution. Elle ne prévoit par contre pas de règles de ce type pour les législatives. Elle indique simplement que l’actuelle assemblée doit rester en place jusqu’à ce que la suivante soit élue. Voila pourquoi un éventuel report des législatives ne créerait pas de vide constitutionnel.

Arriverez-vous à enrôler tous les électeurs dans les délais, alors que des ratés dans le processus sont signalés en de nombreux endroits?
Nous utilisons pour l’enregistrement des électeurs des ordinateurs qui datent de 2005. Ils ne sont donc pas tout neufs. Et avec la chaleur, la poussière et les coupures de courant, ils souffrent beaucoup. Certains centres d’enregistrement ont connu des pannes qui irritent les citoyens.
Nous avons donc demandé au Togo de nous prêter leurs nouveaux ordinateurs, et un autre lot important arrive de Belgique ces jours-ci. Nous allons donc pouvoir ouvrir 2.500 nouveaux centres d’enregistrement. Jusqu’ici, certaines personnes devaient faire 100 km pour aller s’enregistrer. Ce n’est pas possible, notamment pour les personnes âgés ou les mères de famille.
Nous voulons que les centres soient plus proches de gens. Lors du dernier scrutin, en 2006, il y a eu 25 millions d’électeurs inscrits. La population a augmenté, nous voulons donc arriver à 32 millions d’électeurs inscrits, sinon, je considérerai cela comme un échec.

Certains vous reprochent de ne pas être impartial, d’être trop proche du parti du président, et d’en être d’ailleurs un membre fondateur?
Je ne suis pas membre fondateur de ce parti cherchez ma signature sur l’acte de fondation, elle n’y est pas. Par contre, je les ai aidés à s’organiser au début, c’est vrai. Maintenant à chacun de juger de mon indépendance sur mes actes. Les partis d’opposition me font des reproches, ils dénoncent à l’avance des tricheries.
Je leur dis, comme d’ailleurs aux observateurs internationaux : « Venez dès maintenant ! Venez voir comment se passe l’enrôlement des électeurs. Dès maintenant, il pourrait y avoir des fraudes, des bébés ou des morts pourraient recevoir leur carte d’électeur. Venez donc surveiller les opérations ! Les portes vous sont ouvertes! »

Les Congolais de la diaspora n’auront pas la possibilité de voter sauf s’ils viennent au Congo. N’est ce pas dommage?
Si, mais ce n’est pas moi qui ai fait la loi. Elle ne prévoit pas le vote depuis l’étranger. Or au Congo de nombreuses familles ne vivent que grâce à l’aide envoyée par leurs proches de l’étranger : j’estime que ces citoyens devraient pouvoir voter eux aussi.

Ces élections vont coûter cher. Votre budget est-il complet?
Les élections de 2006 ont coûté un milliard de dollars. Nous estimons le coût de celles-ci à 738 millions de dollars. Le gouvernement congolais doit payer 60 % de cette somme, la communauté internationale se chargeant des 40 % restant. Jusqu’ici, j’ai reçu pour les opérations d’enrôlement, 15 millions de dollars – du gouvernement.
22 autres millions devant nous parvenir dans les 48 heures. Jusqu’à présent. Il tient ses engagements. Par contre, la communauté internationale devait payer directement les agents des bureaux d’enrôlement et les policiers chargés d’en assurer la sécurité.
La plupart n’ont pas encore été payés et nous avons eu des grèves d’agents. Nous allons donc utiliser l’argent du gouvernement pour cela, même si ce n’est pas prévu. Nous allons tout faire pour que ces élections se passent bien et apportent la paix et non le chaos. C’est une grande responsabilité, nous voulons être à la hauteur.

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