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vendredi 6 mai 2011

Procès Chebeya : tous les prévenus plaident non coupables

Radio Okapi
06/05/2011
Hier jeudi 5 mai, les avocats de la défense ont terminé leurs plaidoiries dans le procès qui oppose le ministère public aux assassins présumés des défenseurs des droits de l’Homme Floribert Chebeya Bahizire et Fidèle Bazana Edadi. Il reste maintenant les avocats de la République. A cette audience, Mes Martin Tujibikile, Kasongo Bahati et Lunda Mbanza sont intervenus pour le prévenu Michel Mwila. Le dernier cas à être plaidé est celui du commissaire adjoint Mandiangu, secrétaire au bataillon Simba. Il a eu pour conseils Mes Charly Luzitu, Tumanamo Ben, Mingashang Pépé et Kadimashi Eugène.

Comme tous les autres conseils de la défense, ceux des prévenus Michel Mwila et Blaise Mandiangu ont argué que leurs clients n’ont rien à voir avec l’assassinat de deux défenseurs des droits de l’Homme. En plus, ils n’ont jamais trempé dans une association de malfaiteurs tel qu’allégué par le ministère public.

Selon les avocats de Blaise Mandiangu, leur client qui a été kidnappé le 7 juillet 2010 par des éléments de l’Auditorat est surpris dans cette affaire. Concernant l’association de malfaiteurs, ils arguent qu’il n’y a jamais eu entente préalable, et aucune pièce ne prouve l’élément intentionnel. L’un de ces conseils a même dit aux juges militaires : « Notre client est détenu peut-être pour embellir le box des accusés ».

Pour la défense du prévenu Mandiangu, l’un de ses avocats a cité le professeur Nyabirungu qui enseigne :
« …Sont en principe exclus les actes postérieurs ». Ce conseil de la défense a donc trouvé qu’il n’y a pas match, et il n’y a même pas temps d’analyser cette infraction. En effet, Blaise Mandiangu est poursuivi pour avoir demandé à son commandant bataillon intérimaire de brûler ses cartes SIM. Mais cette note écrite sur un papier de cigarettes a été interceptée à l’Auditorat. Pour appuyer son argumentaire, il a demandé à la Cour militaire : « L’acte posé par Mandiangu pouvait-il conduire à l’assassinat de Chebeya ? ». Au sujet de l’anéantissement de ces cartes SIM, l’avocat a dit que même si Mandiangu ne le faisait pas, les sociétés de téléphonie cellulaire elles-mêmes ont déjà pris la charge de les brûler.

A propos de cet acte postérieur à l’assassinat de Floribert Chebeya, l’avocat a encore posé cette question : « Comment peut-on parler de l’intention de donner la mort ? ». Au sujet de l’assassinat de Fidèle Bazana, un autre avocat s’est ainsi adressé à la Cour : « On vous demande de condamner à mort un prévenu sur base du jugement déclaratif, un document susceptible d’être annulé ».

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