Radio Okapi
19/05/2011
La communauté internationale est disposée à appuyer le processus électoral en République démocratique du Congo (RDC). Cela ressort de la réunion, tenue mercredi 13 mai à New York, par les membres du Conseil de sécurité des Nations unies. Et pour concrétiser cet appui, les Etats-Unis annoncent qu’ils vont débloquer 11 millions de dollars pour la formation des cadres électoraux et le monitoring.Mais, la position de Washington est claire: on ne peut pas donner à la fois le beurre et l’agent du beurre.
En d’autres termes, l’administration Obama attend du gouvernement congolais une pleine et entière responsabilité dans la sécurisation du processus électoral.
Une autre voix d’un membre permanent du Conseil de sécurité est celle de la France.
Paris mise beaucoup sur les élections congolaises, mais reste vigilant quant à leur bon déroulement.
Le secrétaire général du Quai d’Orsay, Pierre Sellal, l’a souligné haut et fort:
«La France sera attentive aux conditions d’organisation des scrutins qui devront être libres, transparents, apaisés, crédibles.»
Par ailleurs, a indiqué le diplomate français, la France souhaite que «les Nations Unies et la Monusco apportent tout leur appui» au processus démocratique de la RDC.
Et pour Paris, a poursuivi Pierre Sellal, «le premier défi, et le plus urgent, est celui de l’enregistrement des électeurs.»
Pierre Sellal a fait savoir aussi que l’engagement clair de la part de la RDC sur la poursuite de la transition démocratique revêt une grande importance.
Côté africain, pèle-mêle, le Gabon et le Nigeria ont plaidé plutôt pour la souveraineté de la RDC.
Le Gabon a particulièrement rendu un hommage appuyé aux efforts de pacification du territoire congolais par les FARDC et au jugement de plus de trente mille chefs militaires et hauts gradés de l’armé pour des crimes d’abus sexuels.
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