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lundi 20 février 2012

L’avortement de la marche des catholiques de jeudi 16 février paraît signer l’évanescence des projets belliqueux du Cardinal Monsengwo

Digital Congo 
18/02/2012 

Le défi que les milieux catholiques ont voulu lancer au pouvoir, en organisant une marche tournée en queue de poisson bien que rappelant celle de triste mémoire du 16 février 1992, vient de se solder par un cuisant non lieu qui liquide bien de projets belliqueux des instigateurs de la hiérarchie cléricale concernée 

Echec et mat. 
Le ciel n’est pas tombé sur la tête des habitants de Kinshasa, la capitale de la RD-Congo, jeudi 16 février 2012. Rien, absolument rien ne s’est passé, contrairement aux projets belliqueux nourris et mis en oeuvre par les mousquetaires du Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, dans le laboratoire de l’archevêché de Kinshasa, et leurs alliés Laïcs catholiques, qui avaient multiplié, tous les jours précédents la journée du jeudi, des appels à une marche des chrétiens - en réalité une marche des catholiques - en mémoire des martyrs de la Démocratie, tombés sous les balles des soldats de Mobutu. La marche n’a pas eu lieu. 


Les cathos étaient invisibles dans les rues de Kinshasa. Les rares qui n’ont pas voulu suivre le mot d’ordre du gouverneur de la ville la veille, se sont heurtés contre la vigilance des éléments de la Police. 

Jeudi 16 février rendez-vous avait été pourtant pris à 6h 00’ après la messe dans toutes les paroisses de la capitale RD-congolaise. Mais il n’a pas été tenu. Les fidèles se sont montrés réfractaires-les écoles catholiques elles-mêmes ayant préféré congédier les élèves pour les soustraire aux manipulateurs. Probablement parce que les motifs invoqués pour envoyer les innocents dans la rue, contre un pouvoir, une autorité, un Président de la République élu dont la légitimité la été reconnue par la Haute Cour et par les puissances occidentales dont les Etats-Unis d’Amérique, ne payaient pas de mine. 

Par la bouche de son archevêque, le cardinal Monsengwo, l’Eglise de Kinshasa avait monté les enchères pour dénoncer pour ce qu’elle considérait comme de la tricherie à la présidentielle du 28 novembre 2011 au lendemain de la proclamation de la victoire de Joseph Kabila, le 29 décembre dernier. Seulement, même s’il refuse orgueilleusement de le reconnaître, le prélat s’était trompé ou avait été abusé sur les chiffres qu’il s’était hasardé à brandir de manière tonitruante, un peu à la légère. La réplique de la Commission électorale nationale indépendante - CENI -, par le biais de son président, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda Nyanga, avait renvoyé le cardinal à ses études. 

Mais c’était sans compter avec le légendaire entêtement du primat et de sa bande d’abbés flingueurs qui reviendront à la charge à l’approche de la tenue de la rencontre des évêques catholiques de la RD-Congo le 9 janvier 2012 à Kinshasa. Un noyau de prêtres agitateurs de l’archevêché de Kinshasa prenait fait et cause pour son évêque et s’engageait à affronter le pouvoir de Kinshasa à travers l’organisation des actions de rue. Dont la fameuse Marche des chrétiens programmée le 16 février 2012 et préparée de longue date, « pour exiger la vérité des urnes et réclamer la démission du bureau de la CENI », en principe. 

Triple échec 
En réalité, et cela beaucoup parmi les catholiques s’en sont rendus compte, c’est la réélection de Kabila que le cardinal s’était juré de contester à mots couverts depuis décembre dernier. Les imperfections observées dans le dépouillement des résultats des législatives, qui s’étaient tenues le même jour que la présidentielle, n’ont fourni qu’un prétexte supplémentaire pour engager le bras de fer que le prélat, encouragé par des caciques de la 2ème République tient à engager avec le Régime de Kabila. Le désamour de Monsengwo pour les Kabila, père et fils, est de nature à jeter le discrédit sur toute l’Eglise catholique RD-congolaise. 

Surtout lorsqu’on apprend, de sources crédibles dans les milieux cléricaux même, que la marche prévue ce 16 février a été subventionnée, entre autres, par l’Apareco de Honoré Ngbanda Zambo Ko Atumba. L’ancien conseiller spécial en matière de sécurité du Léopard, ministre de la Défense lors de la marche des chrétiens du 16 février 1992, est pourtant celui-là qui a ordonné de tirer sur les manifestants. Le véritable bourreau des martyrs tombés sous les balles des ex-FAZ. Que l’Eglise catholique de Kinshasa se plaise à recourir à l’expertise de ce bourreau, juste parce que l’un de ses princes les plus médiatiques déteste le Président Kabila, qui a eu le mérite de participer à l’enrayement de la dictature et de ses affidés dont le Terminator, voilà qui frise un mariage contre-nature. 

Voilà qui est révoltant pour les victimes de la répression du 16 février 1992. Autre preuve de désamour de Monsengwo pour Kabila: le cardinal a refusé au gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta Yango, de célébrer à Notre Dame de Lingwala, la messe en mémoire de son conseiller le plus écouté, Augustin Katumba Mwanke, décédé dans un crash d’avion, dimanche 12 février dernier à Bukavu. Kimbuta a dû convier son monde au recueillement à l’archevêché de l’Eglise Orthodoxe, sur le Boulevard du 30 juin. Pourtant, la veille à Lubumbashi et ce même jeudi à Pweto, c’est bel et bien dans les églises catholiques que la dépouille de AKM a reçu les derniers hommages. 

C’est loupe. La déconvenue essuyée jeudi 16 février par Monsengwo et ses curés assoiffés de confrontations est venue s’ajouter aux déclarations, 24 heures plus tôt, de l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique à Kinshasa. James Entwistle a clairement indiqué au cours d’un point de presse que: à... nous reconnaissons Joseph Kabila comme Président de la République Démocratique du Congo pour les cinq années à venir ». Cerise sur le gâteau: les élus de l’Opposition, dont ceux de l’UDPS d’Etienne Tshisekedi et de l’UFC de Léon Kengo wa Dondo, ont pris part à la séance solennelle d’ouverture des travaux de la session extraordinaire du Parlement, jeudi 16 février dans l’avant-midi. 

C’est même un élu tshisekediste pur sang, le Ne Kongo Timothée Kombo Kisi, qui a effectivement présidé la séance d’ouverture en sa qualité de doyen d’âge, après avoir rappelé au lider maximo de l’UDPS que « le mandat du député n’est pas impératif ». Speaker provisoire de l’Assemblée nationale, Kombo n’a pas boudé son plaisir de recevoir le marteau symbolisant le pourvoir du Parlement. Cuisant triple échec pour Monsengwo.

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