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vendredi 24 mai 2013

Photos et témoignage de Goma, ville à nouveau sous la menace rebelle guerre République démocratique du Congo

France 24
Les Observateurs
21/05/2013

Des soldats des FARDC en mission de ravitaillement. 
Photo prise par Charly Kasereka

Après six mois de calme relatif, la région de Goma, dans l’est de la Répubilque démocratique du Congo, est de nouveau le théâtre de violences. Depuis le 20 mai, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et le mouvement rebelle du M23 s’affrontent à quelques kilomètres au nord de la capitale du Nord-Kivu. Notre Observateur nous fait parvenir des images de cette ville où très peu de journalistes sont présents.


Les combats ont éclaté tôt dans la matinée à Mutaho, à 10 km au nord de Goma. Des tirs à l’arme lourde ont été entendus, l’armée congolaise a fait appel à des hélicoptères d’attaque. Plus de 1 000 personnes ont fui les zones de combat pour trouver refuge au camp de déplacés de Mugunga. Après quelques heures d’accalmie, les affrontements ont repris ce mardi autour de Rusayo et de Kibati. 

Des habitants quittent la zone des combats, lundi 20 mai. 
Photo prise par Charly Kasereka 

Les deux camps se rejettent mutuellement la responsabilité de l’attaque. Du côté de l’armée régulière, on assure que ce sont les rebelles qui ont lancé les hostilités. Le M23, au contraire, affirme que ce sont les FARDC qui ont déclenché les combats. Selon le gouverneur du Nord-Kivu, interviewé par Radio Okapi, l’attaque du M23 viserait à faire douter l’ONU, qui déploie actuellement une brigade d’intervention pour sécuriser la région. 

Faut-il craindre une nouvelle invasion de la ville par le M23, comme ça a été le cas en novembre dernier ? Pour le moment, la situation reste confuse. Si certains habitants que nous avons contactés affirment ne pas se sentir menacés, d’autres disent ressentir une atmosphère de peur, en particulier dans les quartiers périphériques de l’ouest de Goma. 

La plupart des commerces étaient encore ouverts, ce mardi. 
Photo prise par Charly Kasereka.

"Les FARDC sont déterminés à frapper l’ennemi jusqu’au bout"
Charly Kasereka
par Charly Kasereka  journaliste pour une radio locale à Goma.

Je me suis rendu lundi près de la ligne de front, à un kilomètre de l’aéroport de Goma, situé au nord de la ville. C’est là que les FARDC ont rassemblé le gros de leurs forces. D’autres unités sont également positionnées au nord et au nord-ouest. Les soldats que j’ai accompagnés dans leur patrouille m’ont tous dit qu’ils étaient ‘très déterminés à frapper l’ennemi jusqu’au bout’. 
En face, il y aurait une centaine de combattants du M23. Mais des nouvelles, confirmées par le porte-parole des FARDC, font état de camions venus renforcer les rangs du mouvement rebelle, ainsi que de la présence de deux chars au niveau du lieu-dit "Trois Antennes", à 2 kilomètres de Mutaho. 
La brigade d’intervention de l’ONU compte pour l’instant une centaine de soldats à Goma. Ce sont des Sud-Africains et des Tanzaniens. Ils sont en train de s’installer dans les camps mis à leur disposition, à Munigi, à 7 kilomètres de la ville, et près de Sake, à 27 kilomètres à l’ouest. Ils ne font que patrouiller, ils n’ont pas encore commencé leurs opérations de combat. 
Soldats tanzaniens du groupe d'intervention de l'ONU. 
Photo prise par Charly Kasereka. 
Les commerces sont ouverts, la vie suit son cours normal, sauf dans les quartiers ouest de la ville, à Mugunga, Ndosho, Keshero et Nyabushongo, où les habitants ont peur. Un ami qui vit à Ndosho m’a rapporté que les gens du quartier se terraient chez eux. En fin de matinée, ils ont dit avoir entendu des bombardements et des crépitements de balle depuis le nord-ouest de la ville, du côté de Muja et Mutaho. Les étudiants et les professeurs de l’université ont même quitté leurs salles de cours, pris de panique. 
Article écrit avec la collaboration de François-Damien Bourgery, journaliste à France 24.

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