06/11/2013
Carnet à mains, un préposé du HCR entrain d’enregistrer une famille de pygmées dans un centre des déplacés de Dongo(RDC) à Betou(RCA) le 18/11/2009. Ph. Don John Bompengo |
«A Boko, par exemple, une femme a été arrêtée par la police en lieu et place de son mari absent pour une dette qu’il aurait contractée», a-t-il expliqué.
Selon lui, la police arrête parfois tout le village pour une infraction individuelle, et pille même le petit bétail.
Dans la localité de Bongoda, les pygmées avaient cédé une portion de forêt aux paysans bantous Ngombe pour y cultiver leurs champs. Mais après la récolte, ces derniers ont refusé de restituer cette forêt.
Par ailleurs, les exploitants de bois abattraient les arbres à chenilles dont se nourrissent les autochtones.
«Même pour les vivres remis par le Pam aux vulnérables à Itokela, les peuples autochtones n’ont bénéficié que de la farine, sans sucre, ni huile végétale», a expliqué M. Bokono.
Il a appelé les autorités à intervenir pour faire cesser ces injustices.
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