22/01/2014
Issouf Sanogo / AFP |
Après des mois de ténèbres, la République centrafricaine (RCA), minée par les tensions interconfessionnelles, va-t-elle enfin retrouver la lumière ?
L'élection lundi de Catherine Samba-Panza, jusqu'alors maire de Bangui, comme présidente de transition en remplacement de Michel Djotodia a, en tout cas, suscité un remarquable élan d'enthousiasme.
Dès l'annonce de sa nomination, l'impétrante, âgée de cinquante-huit ans, a lancé devant les parlementaires un "appel vibrant" aux milices chrétiennes antibalaka et aux combattants musulmans de l'ex-Séléka pour qu'ils déposent les armes, rapporte le site JournaldeBangui.com.
L'Observateur Paalga ne s'en cache pas, pour qui les défis qui attendent cette mère de trois enfants sont titanesques. Parmi lesquels, "restaurer la sécurité, réorganiser une administration publique quasi inexistante, réconcilier les communautés religieuses ou encore organiser des élections libres et transparentes".
Afrique Inside et Aufait veulent cependant croire que son expérience politique et sa combativité lui permettront de ramener la paix.
"Doigté", "maestria", sans oublier le sens du "sacrifice" : telles sont les qualités dont l'élue devra faire preuve pour "recoller les morceaux d'un tissu social profondément désintégré et émietté", estime Le Pays. Là où les hommes ont, à l'évidence, échoué, la "messie Catherine" parviendra-t-elle à accomplir des miracles et à mener ses concitoyens en terre promise ? Rien n'est moins sûr.
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