26/07/2014
Kisangani, 8 juillet 2011. Après l'accident du Boeing de la compagnie Hewa Bora,
des secouristes sont à la recherche des corps des victimes.
© AFP
Alors que l’accident du vol Air Algérie rouvre le débat sur le manque de capacité des Etats africains à sécuriser l’espace aérien sur le continent, en RDC, le pire élève en la matière, des experts se sont réunis pendant trois jours : objectif, faire l’état des besoins pour améliorer la sécurité aérienne dans ce pays où les crash d’avion sont monnaie courante.
L’Etat désormais prend des mesures. En mars, par exemple, 14 compagnies ont été clouées au sol car jugées trop dangereuses. Mais pour remonter la pente, les besoins sont immenses, comme l’explique Noro Rabefaniraka, experte en transport à la Banque mondiale : « Si je prends l’aéroport de Goma, l’investissement nécessaire utile maintenant est de l’ordre de 35 millions de dollars, Goma étant le 3e ou le 4e aéroport du pays. Donc je ne parle même pas de celui de Kinshasa qui est plus grand encore et dont les besoins sont encore plus grands ».
En 2010, la Banque mondiale a attribué 255 millions de dollars à la RDC pour rénover le secteur du transport. Mais là-dessus, seuls 15 millions vont à l’aérien, le reste devant servir à rénover les routes et le train, en mauvais état également. La Banque a promis plus de ressources mais d’autres bailleurs doivent suivre. L’objectif est de répondre à 60% des critères de sécurité aérienne d’ici fin 2017.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire