30/07/2014
Le siège du parlement congolais à Kinshasa en RDC Radiookapi.net |
La majorité présidentielle se mobilise pour contre-attaquer contre tous ceux qui, Congolais ou étrangers, s'opposent à la révision constitutionnelle avant les élections de 2016. Après le président de l'Assemblée nationale, Aubin Minaku et le ministre de l'Intérieur, Richard Muyej, c'est au tour du PPRD, le parti présidentiel, de sensibiliser ses membres sur le bien-fondé de la révision constitutionnelle.
Evariste Boshab secrétaire général du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) n’a pas mâché ses mots, ce mardi, dans une adresse aux membres de son parti : « Réviser la Constitution, c’est aussi la respecter », a déclaré
ce professeur du droit constitutionnel avant de lâcher : « Cette révision constitutionnelle peut se faire par voie référendaire. » Des propos sans équivoque qui rejoignent la déclaration, ce même mardi, de la Jeunesse katangaise. Cette organisation, qui se réclame de la mouvance kabiliste, dénonce la position de la Cenco, la Conférence épiscopale nationale du Congo, opposée elle, à toute révision constitutionnelle avant les élections de 2016.
« Pour nous, c’est Kabila ou rien ! »
« C’est nous qui avons voté cette Constitution au référendum. Nous avons aussi le pouvoir de la changer par référendum. La mission de Cenco est d’amener les hommes au paradis et non dans la rue. A moins que les souverains primaires décident autrement. Pour nous, c’est Kabila ou rien ! », a déclaré José Kabulo wa Kabulo, le président de la Jeunesse katangaise.
La position du PPRD résonne comme un défi à tous ceux qui, Congolais ou étrangers, s’opposent à la révision constitutionnelle avant les prochaines échéances électorales. Une prise de position qui intervient à quelques jours du sommet USA-Afrique qui démarre le 4 août prochain, et à laquelle devrait vraisemblablement participer le président Kabila.
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