11/10/2014
Les questions brûlantes de l’heure ont été alimentées, surtout à l’Assemblée nationale, sur la mise en liberté provisoire attendue de Fidèle Babala. Le député national d’obédience MLC doit encore se morfondre dans sa cellule à La Haye, en dépit de l’interpellation de la ministre de la Justice. La CPI dit n’ayant ordonné aucune mise en liberté en sa faveur.
Aucune décision de mise en liberté provisoire n’a été prise pour l’instant en faveur de Fidèle Babala et de ses co-accusés à la Cour Pénale Internationale (CPI). L’assistant chargé de la sensibilisation de la CPI à Kinshasa, Patrick Tshibuyi, a apporté cette précision vendredi 10 octobre, après que l’Assemblée nationale a décidé d’interpeller la ministre de la Justice, Wivine Mumba. La RDC a en effet émis des réserves à accueillir sur son sol, en cas d’obtention d’une liberté provisoire, le député congolais membre du MLC, détenu à la CPI depuis novembre 2013.
Selon l’assistant chargé de la sensibilisation de la CPI à Kinshasa, le 26 septembre dernier, la CPI est entré en contact avec les Etats où le prévenu Babala et ses co-accusés souhaiteraient être accueillis en cas d’obtention d’une liberté provisoire. « Actuellement, il n’y a aucune décision de mise en liberté provisoire qui a été accordée, que ce soit à M. Fidèle Babala, ou aux autres personnes qui sont poursuivis conjointement avec lui. Ce qui a été fait par le juge unique de la chambre préliminaire, le 26 septembre, c’est de demander à certains hommes d’Etat des observations sur la possibilité pour eux de recevoir à certaines conditions ces personnes sur leurs territoires au cas où ils recevraient une liberté provisoire », a-t-il expliqué.
Cependant, Fidèle Babala et toux ceux qui sont poursuivis conjointement avec lui devront attendre la décision que prendra le juge de la chambre préliminaire, précise Patrick Tshibuyi.
« Donc, on ne peut pas encore déclarer s’ils recevront ou pas cette liberté provisoire », a-t-il insisté.
Le secrétaire général-adjoint du MLC Fidèle Babala est poursuivi par la CPI pour des atteintes présumées à l’administration de la justice dans l’affaire Jean-Pierre Bemba, président de son parti.
La ministre de la Justice et Droits humains, Wivine Mumba Matipa, est interpellée à l’Assemblée nationale, à la suite de la motion du député Emery Okundji.
Ce dernier invite le gouvernement congolais à accepter d’accueillir Fidèle Babala sur le territoire congolais dans l’hypothèse où il bénéficierait d’une liberté provisoire à la CPI.
Radio Okapi
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