30/01/2015
Le président zimbabwéen Robert Mugabe,
à la tribune de l’Union africaine, en Ethiopie le 30 janvier 2015.
REUTERS/Tiksa Negeri
Les chefs d’Etat et de gouvernement du continent africain sont réunis, ce vendredi 30 janvier à Addis-Abeba, en Ethiopie, pour le sommet annuel de l’Union africaine. Au programme, notamment : la lutte contre Boko Haram ou l’éradication du virus Ebola. Un début de sommet marqué aussi par la traditionnelle désignation du président en exercice de l’institution. C’est le Zimbabwéen Robert Mugabe qui a été désigné.
Robert Mugabe s’est ensuite lancé dans un discours. Le doyer des chefs d'Etat africain n’est plus tout jeune - il aura 91 ans en février - et ne peut plus monter par exemple les marches du podium de cette grande salle de l’Union africaine sans se tenir à la rampe. Mais la voix est la même qu’avant, avec ce ton ferme, déterminé, ses discours-fleuve qui peuvent durer jusqu’à trente minutes.
Deux fois dans son discours, on a retrouvé le « freedom fighter », le combattant de la liberté des années 1990. D’abord quand il a défendu sa réforme agraire au Zimbabwe :
« Aujourd’hui, nous produisons plus de tabac que du temps des colons », a-t-il dit.
Et ensuite, quand il a soutenu la cause du Sahara occidental avec cette formule,
« le continent ne sera pas libre tant que nos frères du Sahara resteront sous occupation marocaine ».
Le Maroc est donc prévenu. Ce n’est pas en cette année 2015 qu’il reviendra à l’Union africaine.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire