25/03/2015
Par Elisabeth Lequeret
Lionel Higgins alias Token dans «Dear White People»,
une comédie sur le racisme réalisée par Justin Simien.
Happiness Distribution
C’est une comédie satirique pas banale sur le racisme.
Dans « Dear White People », autrement dit : « Chers Blancs », le réalisateur Justin Simien met en scène quatre étudiants noirs, dans une prestigieuse université américaine. Leur problème : s’intégrer ou ne pas s’intégrer ?
Comment être noir dans un monde de Blancs ? C’est la question que se posent Samantha, Troy, Lionel et Coco, quatre étudiants afro-américains de Winchester University, l’une des plus prestigieuses universités de la côte Est. Chacun y répond à sa manière.
Samantha, la pasionaria du campus anime une émission de radio dans laquelle elle dénonce le comportement raciste des étudiants blancs. Mais aussi l’attitude -trop conciliante selon elle- des étudiants afros comme Troy, prêt à tout pour se faire de riches amis blancs.
Le jour où le doyen décide d’ouvrir aux étudiants blancs un dortoir réservé aux Noirs, tout explose entre les deux camps, ceux qui veulent la mixité et les adeptes du communautarisme.
Dear White People se moque des clichés sur les Blancs et les Noirs, et cela pas toujours avec une finesse infinie, mais c’est la première fois que le sujet du racisme en milieu universitaire est traité avec si peu de complexe et autant de franchise. Normal, le cinéaste Justin Simien a commencé à écrire le scénario en 2006 quand il était encore étudiant. À l’époque, il voulait l’appeler « 2 % », soit le pourcentage d’étudiants noirs dans son université.
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