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jeudi 30 avril 2015

Affaire fosse commune de Maluku : la VSV va déposer une liste des victimes réclamées et portées disparues au niveau de la justice »

Le Potentiel 
30/04/2015

Le directeur exécutif de La Voix des Sans Voix (VSV), Dolly Ibefo, a annoncé mercredi 29 avril 2015 à Kinshasa que son Ongdh va « déposer une liste des personnes réclamées ou portées disparues au niveau de la justice ». 

« Cette liste des victimes, en rapport avec la fosse commune de Maluku, sera déposée à l’office du procureur général de la République. Nous sommes parmi des gens qui ont informé le 19 mars 2015 la MONUSCO sur l’existence de la fosse commune », a-t-il dévoilé à la presse, sans en donner des détails précis. 

Indiquant que ses « services ont mené des enquêtes fouillées pour réagir, Dolly Ibefo a dit que « La VSV a été très choquée par la découverte d’une fosse commune après une série de répressions violentes et sanglantes du 19 au 21 janvier 2015, de l’opération Likofi par des éléments en uniforme ». 

« La VSV salue le courage des organisations nationales et internationales des droits de l’homme ainsi que les réactions de la communauté internationale qui ont dénoncé l’existence de cette fosse commune qui prouve la banalisation de la vie humaine en RD Congo, le manque du respect dû aux morts et l’assimilation des corps humains à ceux des animaux susceptibles d’être jetés n’importe où y compris dans un grand trou, n’importe quand et n’importe comment », a-t-uk déclaré.

Isoler la commission d’enquête 
La VSV juge « nécessaire d’écarter, de la commission d’enquête, toutes les autorités politiques et judiciaires directement concernées par ce dossier car elles ne peuvent être juges et parties dans cette affaire ». 
Le staff dirigeant de cette ONGDH plaide pour la mise en place d’une commission d’enquête « strictement indépendante », chargée de faire la lumière sur l’affaire de la fosse commune de Maluku. 
A propos de la contribution financière de 1,5 million d’euros de la Belgique qui « est arrivée au moment de la découverte de la fosse qui a horrifié tout le monde», Dolly Ibefo a noté que « l’Etat congolais est conscient et se reproche de quelque chose en mettant sur pied une commission d’enquête sur la fosse commune ». Il a critiqué la commission d’enquête coordonnée par le procureur de la République au Tribunal de Grande Instance de Kinkole « qui donne l’impression d’avoir été informée des dispositions prises pour l’inhumation des corps ». 
« Les ONGDH ont informé le Bureau conjoint des Nations Unies des droits de l’homme, saisi le 19 mars 2015 par la population de Maluku, où on a vu dans la nuit du 18 au 19 mars des véhicules militaires transportant des cadavres en sachets qui dégageaient une odeur nauséabonde », a affirmé le directeur exécutif de la VSV. 
Après avoir relevé qu’« il y a une série des répressions, où il y a eu mort d’hommes », le directeur exécutif de La VSV a rappelé qu’ « il y a la répression des adeptes de Mukulungu, on n’a jamais dit où on a enterré des morts ». 
« On a assisté des gens. Il y a des familles, reçues à la VSV, qui réclament les corps. Il y a des personnes du 19 au 21 janvier, où il y a eu des morts récupérés par des militaires », a indiqué Dolly Ibefo devant la presse. 

Saisir la CPI 
« Nous sommes en train d’observer la commission d’enquête (judiciaire) et de travailler pour saisir la Cour Pénale Internationale (CPI) pour satisfaire tout le monde. La CPI est mieux placée pour se saisir du dossier, afin d’éclaircir les autorités congolaises et l’opinion nationale et internationale en dépêchant une commission d’enquête en RD Congo », a souligné le directeur exécutif de la VSV. 

Selon Dollu Ibefo, « la fosse commune et tous les périmètres immédiats du cimetière Fula - Fula de Maluku doivent être sécurisés par des troupes mixtes composées des éléments de la Police Nationale Congolaise, des Formes Armées de la RD Congo et des Casques bleus de la MONUSCO ». 

Procès Chebeya 
A la faveur de la reprise du procès Chebeya, la VSV s’est insurgée contre toute tentative de faire une disjonction des poursuites contre les prévenus présents et ceux en fuite, afin que l’opinion publique soit fixée à l’audience du 30 avril 2015. 

« Le major Paul Mwilambwe, l’un des prévenus en fuite, a été le témoin oculaire qui a vécu les opérations de l’assassinat de Floribert Chebeya Et Fidele Bazana. 
Paul Mwilambwe, qui a fui le pays, a été inculpé par la justice sénégalaise. 
Le Ministère public a fait semblant d’avoir des informations sur Paul Mwilambwe qui était en interrogatoire à l’Auditorat général », a relevé le 2ème directeur exécutif adjoint de la VSV, Justin Chiba Sengey. A son avis, « les autorités veulent entretenir un flou autour du procès Chebeya».

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