Prof. Sinaseli Tshibwabwa
30/07/2015
Introduction
Le Lac Tchad qui dessert principalement quatre pays : le Cameroun, le Niger, le Nigéria et le Tchad est depuis longtemps déclaré moribond (Fig. 1 et 2). Afin de déterminer les causes de son assèchement, de nombreuses études scientifiques ont été menées depuis des décennies par des institutions scientifiques, des universités et des organisations internationales (CNRS, les ministères de l’Hydraulique du Tchad et du Niger, les universités africaines (universités de Niamey, N’Djamena, Maïdougouri et Ngaoundéré), les universités françaises (Paris 11-Orsay, Versailles, Montpellier, Aix-Marseille, Avignon), la CBLT, l’UNESCO, le PNUD et la FAO, etc.). Des modèles mathématiques ont été développés pour comprendre son fonctionnement, simuler sa surface en fonction de l’évolution des prélèvements pour l’irrigation par les populations locales et des changements climatiques. (Pouyaud, B. et J. Colombani, 1989 ; tchadinfos.com/societes/lac-tchad, 01 juin 2015 ; IRD : L’eau au cœur de la science ; www.maxiscience.com).
La plupart de ces études ont mis en évidence trois principales causes : une plus grande utilisation des eaux du lac pour l’irrigation des cultures, les pluies de moins en moins abondantes dans la région et le réchauffement climatique. À ces causes, le dernier audit environnemental a ajouté de nombreuses faiblesses et des dysfonctionnements dans les quatre pays riverains du lac Tchad :
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