09/09/2015
Par Chloé Hecketsweiler
Dans cet hôpital du Sud-Soudan, à Agok,
plusieurs patients sont traités pour des morsures de serpents.
Certains, pris en charge trop tard, ont dû être amputés
Crédits Pierre Yves Bernard/AP
Crédits Pierre Yves Bernard/AP
C’est un outil précieux que perdront les médecins africains fin 2016. A cette date, les derniers lots de FAV-Afrique, un sérum anti-venin très efficace contre la morsure de serpents, auront été épuisés. Et il n’y aura pas de nouvelle livraison : Sanofi, son inventeur, a arrêté en 2014 la fabrication, faute de clients. « Quand la décision a été prise en 2010, nous ne vendions plus que 5 000 doses contre 30 000 quelques années auparavant », explique Alain Bernal, porte-parole de Sanofi-Pasteur.
Pour Médecins sans frontière (MSF), le FAV-Afrique était inabordable pour la majorité des patients. « A 100 euros la dose, le marché était nécessairement limité », insiste Julien Potet, responsable des campagnes d’accès aux médicaments essentiels au sein de l’ONG. Ironie de l’histoire, les 20 000 dernières doses ont été écoulées en six mois. Un record.
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