04/11/2015
par Maria Malagardis
La police du Burundi, dans le district de Musaga, en juillet.
Photo Mike Hutchings. Reuters
Photo Mike Hutchings. Reuters
Chaque jour apporte son lot de meurtres au Burundi où le Président, Nkurunziza, et les autorités alternent discours en apparence apaisants et propos inquiétants. Ce qui pourrait préparer la population à un massacre généralisé.
«Les gens ont peur ! Dans les quartiers de Mutakura, Cibitoke, Ngarara mais aussi Musaga ou Jabe : les gens ont peur de se faire assassiner, certains veulent partir. Mais pour aller où ? Ceux qui pourraient les accueillir dans d’autres quartiers plus protégés ont désormais peur eux aussi d’être tués, s’ils abritent ceux qui fuient leurs domiciles.» C’est un cri d’alarme parmi d’autres, reçu de Bujumbura, la capitale du Burundi, mardi soir.
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