05/12/2015
L'envoyé spécial des Nations unies pour les Grands Lacs,
Saïd Djinnit, et le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda,
à Kinshasa, le 27 août 2014.
© AFP PHOTO / Junior D. Kannah
L’envoyé spécial des Nations unies pour les Grands Lacs a fini ses quatre jours de consultations en République démocratique du Congo. Saïd Djinnit a rencontré des acteurs institutionnels, politiques, la société civile et a consacré cette dernière journée à rencontrer les représentants des Eglises. Il repart avec une palette d’avis qui devrait permettre au secrétaire général des Nations unies de confirmer ou non sa nomination comme co-facilitateur international du dialogue convoqué par Joseph Kabila.
De l’avis des personnalités consultées, le principal enseignement que pourrait tirer Ban Ki-moon, c’est que la République démocratique du Congo pourrait être à la veille d’une crise majeure. La majorité elle-même l’a dit ouvertement lors de sa dernière conférence de presse : sans dialogue, il y a un risque de violences dans le pays à l’approche des élections, a dit son porte-parole. L’opposition et la société civile, qu’elles soient favorables à un dialogue ou non, parlent également de ce risque.
Deuxième enseignement : une partie des acteurs politiques, l’UDPS en tête, font de cette co-facilitation internationale et de son implication dès la mise en place du comité préparatoire de ce dialogue une condition sine qua non de leur participation… mais aussi de la crédibilité des discussions.
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