06/12/2015
Deux anciens vice-présidents, ainsi que le patron du Sénat ont apporté leur soutien au dialogue politique initié par Joseph Kabila. Mais seule la présence de l’UDPS permettra de donner un semblant de légitimité à ce forum censé résoudre la crise électorale.
L’annonce d’un prochain dialogue national par le président Joseph Kabila continue d’agiter l’opposition congolaise. Censé « sauver » un processus électoral chancelant, le dialogue est surtout perçu par l’opposition comme l’ultime subterfuge du chef de l’Etat pour négocier son maintien au pouvoir au-delà du délai constitutionnel de décembre 2016. Deux des principales plateformes d’opposants au président congolais, la Dynamique de l’opposition (MLC, UNC, Ecidé… ) et le G7, composé des anciens frondeurs de la majorité, ont opposé une fin de non recevoir au forum de Joseph Kabila. Ils dénoncent un « coup d’Etat constitutionnel » d’un président qui cherche à « s’accrocher au pouvoir » en négociant une « nouvelle transition politique ».
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