11/12/2015
Par Sonia Rolley
Lambert Mendé.©RFI/Delphine Michaud
L’espace politique s’est réduit au cours des neuf premiers mois de l’année en République démocratique du Congo. C'est la conclusion du rapport du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme. Cent quarante-trois violations constatées à caractère politique, plus de vingt exécutions sommaires, des centaines de détentions arbitraires ont été décomptées. A un an des élections, le Haut-Commissariat aux droits de l’homme, comme la Monusco, appelle les autorités congolaises tout comme les partenaires étrangers de la RDC à étudier les mesures préconisées par ce rapport pour pouvoir assurer la crédibilité du processus électoral à venir. Après un entretien, mercredi, avec le responsable du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme, Jose Maria Aranaz, c'est le ministre de la Communication de la RDC, Lambert Mendé, qui lui répond.
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« Nous sommes tout à fait conscients des efforts qu’il nous reste à faire pour atteindre les engagements que nous avons pris au niveau des Nations unies et au niveau de notre peuple en ce qui concerne le respect des droits de l’homme. Mais nous estimons qu’avec ce rapport du Bureau conjoint des Nations unies et de la Monusco, on a l’impression que les experts se transforment plus en une nouvelle ONG, en un nouveau parti politique pour dénoncer ce qui se passe et ils nous aident pas suffisamment à prendre en compte les efforts que nous faisons pour réprimer les mauvaises habitudes qui peuvent s’être installées dans ce pays pendant des années. On a l’impression qu’ils se préfèrent dans le rôle de caisse de résonnance d’une opposition… »
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