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jeudi 17 mars 2011

Quelques secrets de Kingakati transpirent : l’AMP se délesterait des alliés douteux pour une meilleure stratégie électorale !

Digital Congo
17/03/2011
Comme Noé à l’imminence du déluge avait clos toutes les portes de son arche, le leader de la majorité présidentielle et le pré-carré d’alliés fidèles à nouveau retranchés mercredi à la ferme de Kingakati auraient décidé de fermer les portes de leur plate-forme aux adhérents peu convaincants accourus en dernière minute

Vive la Majorité Présidentielle.
Elle sera plus musclée, plus forte, plus engagée et plus engageante. L’Amp est morte!
Vive la Ma­jorité Présidentielle.
La trentaine de membres prééminents de l’Alliance de la Majorité Présiden­tielle qui siégeaient à ce jour au sein de l’organe dirigeant de l’Alliance – le Comité Politique – ont donc décidé mercredi 16 mars, au lendemain de la rentrée parlementaire – la dernière de la Législature –, de donner un coup de pied à la vieille Dame accusée de tous les péchés de la RDC afin qu’elle quitte à jamais les scènes.

La réu­nion présidée par l’Auto­rité Morale de l’AMP, le Chef de 1’Etat lui-même, faisait suite à une autre tenue en fin de semaine dernière jeudi à l’issue de laquelle un comité avait été mis en place aux fins de revisiter la Charte et de présenter un texte plus fort, plus à même de faire face aux enjeux de l’heure.

Le contexte politique qui avait donné lieu à l’Al­liance s’étant transformé, celle-ci n’avait plus aucun choix: elle avait le devoir de se mettre en situation. C’est donc fait : à la place.
AMP faiblarde, la Majorité Présidentielle va avoir affaire à une structure plus musclée, donc plus forte, plus engagée et plus engageante

L’AMP nettoie ses écuries d’Augias. Désormais n’y viendra plus qui voudra. La nouvelle Majorité Présidentielle -qui s’appelle simplement Majorité Pré­sidentielle pour affirmer qu’elle a cessé d’être une alliance pour devenir un « mouvement » avec des traits idéologi­ques spécifiques – dépoussière la vielle Dame. Du coup, elle va en demander plus à tous ceux qui en sont ou en seront membres.

Un organe au top de la majorité présidentielle
Il faudra d’abord partager la vision du nouveau mouvement - ses valeurs: patriotisme, unité nationale, intégrité du territoire national, promotion et défense des droits de l’homme, bonne gouver­nance, lutte contre la pauvreté, mérito­cratie, consolidation de la démocratie. Son organe dirigeant change de nom: il cesse de s’appeler Comité Politique pour devenir Bureau Politique. Le chan­gement n’est pas cosmétique: il porte sur le fond.

Ainsi outre le membre de la majorité pré séant au bureau de la Chambre basse et au bureau du Sénat, celui pré séant au Gouvernement, le Secrétaire général de la Majorité Présidentielle, ne siègeront dans cet organe dirigeant – « organe de coordination, de conception, d’orienta­tion et de décision de l’action de la Ma­jorité Présidentielle » - que les « initia­teurs ou présidents des partis politiques significatifs, ceux qui disposent d’au moins cinq élus « au sein des Institutions politiques nationales (Assemblée nationale et Sénat) et provinciale ainsi que des Personnalités Politiques Indépendantes choisies intuitu personae par le Président de la République, l’Autorité Morale du nouveau mouvement. Les présidents des Groupes parlemen­taires à l’Assemblée nationale et des Groupes politiques au Sénat appartenant à la majorité qui siégeaient de droit à ce jour dans l’ancien Comité Politique trouveront leurs places à la Conférence des Présidents.

Il s’agit très clairement de faire de cet organe présidé par l’Autorité Morale et dont les réunions sauf exception sont présidées par celle-ci un organe au top de La Majorité Présidentielle. Son importance est telle que c’est cet organe qui désigne le candidat de la Majorité Présidentielle à l’élection Présidentielle. C’est un mouvement instaurant un vrai partenariat entre ses membres, affirmant un vrai contrat social avec des droits et des devoirs entre partenaires qui viennent ainsi de voir le jour dans notre pays.

La Majorité Présidentielle dont la charte de près de quarante articles a été exami­née mercredi 16 mars à la ferme prési­dentielle de Kingakati, en banlieue de la Capitale, va donc être incessam­ment portée sur les fonts baptismaux.

Le principe fondateur du nouveau mouvement est bien clair: les partis politiques restent autonomes, divers, chacun disposant et défendant sa doctrine, mais la cohésion - notamment idéologique - doit désormais être de règle. Partis politiques, personnalités politiques indépendantes et structures associées légalement constituées et qui sont apolitiques, vont donc continuer à s’exprimer dans leur diversité tout en se reconnaissant une autorité morale. Une Autorité Morale qui est l’élément fédérateur du nouveau mouvement.

Qui souscrit à des engagements.
S’assure de maintenir la cohésion nécessaire au sein de la Majorité, tient le dialogue utile pour l’harmonisation et la réduction des divergences entre membres, informe et consulte les membres sur tout événement de nature à influencer les intérêts ou le fonctionnement de la Majorité qui tient compte de l’efficacité dans toute décision ou arbitrage. L’actuel poste de secrétaire exécutif cesse d’exister pour laisser place à un secrétaire général qui dispose d’un ad­joint et de six secrétaires nationaux en charge de la Mobilisation, de Stratégie, de l’Organisation, des Structures asso­ciées et autres organisations politiques et, enfin, d’un secrétaire national en charge des Finances qui sera en même temps trésorier du mouvement.

Là non plus ce n’est pas du cosmétique. La grande innovation est que le secré­taire général et son adjoint doivent être issus parmi les élus. Il s’agit là de répondre à bien de deman­des des Députés. Ceux-ci comprenaient mal qu’après l’avoir emporté de haute lutte lors des confrontations électorales souvent harassantes et dures que leurs efforts n’aient pas toujours été pris en compte. Beaucoup faisaient valoir une question de légitimité.

La Commission Mwando (le ministre Charles Mwando Nsimba) composée de José Endundo Bononge, Lambert Mende Omalanga, Marie-Claire Kinkonrwe, Louis Alphon­se Koyagialo mise en place jeudi 10 mars dernier leur a donc donné raison. Le nouveau mouvement est constitué sur un engagement nouveau et fort des partenaires capable de conduire ceux-­ci dans un contrat social de pleine et entière confiance au soir de victoire lors de différents scrutins à venir. Il met la Majorité Présidentielle en parfaite posi­tion de bataille en lui dotant d’un outil efficace de conquête du pouvoir.

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