Digital Congo
17/03/2011
Plusieurs sujets traités par les journaux parus ce jeudi à Kinshasa ont pour dénominateur commun le processus électoral en cours en RDC.
« CENI : les vérités de Ngoy Mulunda ». C’est le titre qu’affiche LE PHARE dans sa livraison de ce jeudi 17 mars 2011. Volontariste, engagé, nationaliste et un peu naïf : tel est, selon LE PHARE, le visage qu’à offert mercredi le Pasteur Daniel Ngoyi Mulunda, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), aux participants à l’atelier sur les relations civilo-militaires organisé par le Centre des Relations civilo-militaires de Naval Postgraduate School de Monterey en Californie qui se tient depuis lundi dernier dans la salle des spectacles du Palais du peuple.
Le Pasteur Ngoy Mulunda est intervenu sur le thème de la sécurisation du processus électoral en cours. Dans la foulée de sa communication, le Pasteur Ngoy Mulunda a fait quelques révélations dont le plus fracassante concerne les divers contrats conclus entre le gouvernement de Transition et les fournisseurs de diverses infrastructures électorales, notamment les kits électoraux, les véhicules, les matériaux de bureau, etc. Cela en lieu et place de la CEI. « Cette situation ne se répétera plus jamais, je préfère remettre le tablier pour ne pas cautionner ce genre des comportements car je serai jugé sur les actes », s’est exclamé le président de la CENI.
Sous le titre : « Respect du délai constitutionnel : le premier faux pas de la CENI », LE PALMARES note qu’il vient de se révéler aujourd’hui que l’engagement pris par la CENI d’organiser les élections dans le délai constitutionnel n’a aucune base factuelle ou concrète. Le bureau de la CENI n’a pas tablé en s’appuyant sur un budget concret ni sur un instrument juridique disponible. Les caisses de la CENI sont creuses. La nouvelle loi électorale n’a pas encore été mise en chantier par le Parlement.
Qu’adviendrait-il si les moyens financiers ne suivent pas de manière proportionnelle le nouveau chronogramme que s’apprête à produire la CENI ? That is the question.
AFRICANEWS se penche sur la nouvelle mission dévolue à André Kimbuta, désormais patron du PPRD/Kinshasa. Catapulté président de l’Interfédérale du PPRD dans la ville de Kinshasa, le gouverneur de la ville André Kimbuta a gagné la confiance de Joseph Kabila qui attend de lui des résultats à l’issue des prochaines élections, souligne le confrère.
AFRICANEWS rapporte que si André Kimbuta ne commente pas encore cette success story, ses proches, notamment le ministre provincial de l’Intérieur, Godard Motemona, et le directeur de cabinet adjoint Magloire Kabemba ne cachent pas leur sentiment de fierté.
« De part sa nature, le gouverneur est un batailleur, un bagarreur. Il ne se laisse jamais vaincre et ne s’avoue jamais vaincu. Mais au regard de son implication à l’enracinement du PPRD dans la ville de Kinshasa durant ces dernières années, le Président Kabila mise et va miser sur lui pour récupérer le terrain perdu en 2006 et se donner une majorité confortable dans les assemblées nationale et provinciale », commente Magloire Kabemba.
« Kimbuta croit aux idées du chef de l’Etat et s’investit à les mettre en pratiques », renchérit Motemona.
« De vrais- faux réfugiés à l’Est », titre LE POTENTIEL. Le quotidien de l’avenue Bas-Congo au centre ville fait remarquer « alors qu’à Kinshasa toute la classe politique est plongée dans les préparatifs des scrutins de 2011, à l’Est de la RDC, il se constate un mouvement des populations que le HCR ni le PNUD ne savent cerner. En apparence candidats au retour volontaire dans leur pays, ces Congolais qui traversent massivement la frontière ont tout l’air d’être de vrais- faux réfugiés. Car, sur le terrain, la confusion est totale ».Un élu du Nord-Kivu, qui s’est exprimé sur radio Okapi sous le sceau de l’anonymat, trouve en ces vagues massives et successives des réfugiés en provenance du Rwanda et de l’Ouganda une machinerie pour brouiller les cartes sur le territoire congolais, à l’approche du scrutin présidentiel prévu fin 2011. Dans le même ordre d’idées, d’aucuns y voient l’ombre de la balkanisation.
LA PROSPERITE affirme que « Des escrocs opèrent au nom de la Monusco ». Selon ce journal, des individus utilisent malhonnêtement le nom et le logo du Conseil de sécurité de l’Onu et de la Monusco pour obtenir de l’argent des compagnies minières opérant en RDC. Comment opèrent-ils ? Ils présenteraient des faux documents avec entêtes et sceaux du Conseil de sécurité de l’ONU et de la Monusco, pour certifier une supposée collaboration avec un ministère congolais pour délivrer des licences d’exportation des produits miniers.
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