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lundi 2 mai 2011

Mulunda publie "son" calendrier électoral sur fond de rumeurs...

Congo Indépendant
02/05/2011

Le successeur de «Joseph Kabila» sera investi le 20 décembre prochain et non le 6 décembre selon le prescrit constitutionnel. C’est un coup de canif porté à la «compétence temporelle» laquelle va de l’investiture à la fin du mandat. Ce dysfonctionnement est imputable au pouvoir kabiliste qui a attendu la dernière année de la législature avant de lancer le processus électoral. Excès de confiance? Sans doute. Sur papier, le président sortant «Joseph Kabila» part favori à la prochaine présidentielle. Impopulaire puisque incapable de présenter un bilan à la hauteur des promesses, l’homme pourrait difficilement sortir vainqueur dans un scrutin libre, transparent et démocratique. Une opposition congolaise unie derrière un candidat garderait intact sa capacité de créér la surprise. A quelques mois des élections, les rumeurs fusent…


Les «atouts» du président sortant
La Commission électorale nationale «indépendante» (Ceni) a rendu public, samedi 30 avril 2011, le calendrier des prochaines consultations politiques. A tout seigneur tout honneur, la liste définitive des candidats retenus à l’élection présidentielle et aux élections législatives sera publiée le 17 septembre. Le vote à ces deux niveaux du pouvoir aura lieu le 28 novembre. On notera que le clan kabiliste a «reculé» dans sa tentative de découpler ces deux scrutins. On notera également que le futur président de la République devrait être investi le 20 décembre soit deux semaines après l’expiration du mandat du «sortant» commencé le 6 décembre 2006. La «compétence temporelle» qui va de l’investiture à la fin du mandat risque ainsi d’être écornée. L’opposition appréciera.

«Joseph Kabila sera réélu dans un fauteuil». C’est le commentaire entendu ici et là au lendemain de la publication du calendrier électoral. Et pour cause? Chef d’Etat sortant, «Kabila» aura dans une certaine mesure la haute main sur l’organisation matérielle des élections. Il dispose des moyens d’Etat (l’argent public, la logistique) et exerce son autorité sur l’administration publique au sens le plus large. Le président de la Ceni, Daniel Mulunda Ngoy Nyanga, est un membre fondateur du PPRD. Muluba du Katanga, l’homme - qui se trouve être le «conseiller spirituel» du président sortant - se croit investi d’une «mission». Le ministre de l’Intérieur et de la sécurité Adolphe Lumanu est, lui aussi, un membre éminent du parti présidentiel.

L’usure du pouvoir
Face à un «Kabila» qui se voit déjà «en haut de l’affichage», l’opposition congolaise continue à se tâter. Elle est occupée à gérer, tant bien que mal, ses contradictions internes autant que les ambitions personnelles. Les forces politiques de l’opposition sont toujours en quête de moyens financiers conséquents. Plus préoccupant, elles peinent à se fédérer autour du candidat censé incarner l’ambition collective de «Changement». La stratégie communicationnelle accuse quelques ratés à corriger. Au-delà de ce tableau peu engageant, «Joseph Kabila», très impopulaire auprès des masses aux quatre coins du pays, aura le plus grand mal à sortir vainqueur si les consultations politiques à venir se déroulaient de manière libre, transparente et démocratique. Sans fraude ni corruption.

Dix années après son accession à la tête de la RD Congo – un certain 26 janvier 2001, le président sortant «Joseph Kabila» paraît usé. Preuve éclatante : les réunions du conseil de ministres sont devenues rarissimes dans un pays aux traditions jacobines où tout est centralisé au sommet. «Joseph Kabila est incapable de donner l’espérance», commente un politologue. Il se raconte dans le landerneau politique kinois que le «raïs» ne met quasiment plus les pieds à son bureau. Sauf pour recevoir les lettres de créance d’un ambassadeur ou pour s’entretenir avec une délégation étrangère. Il ne s’intéresserait plus qu’aux aspects «jouissifs» de l’imperium. Le pouvoir pour le pouvoir. Il passe d’ailleurs l’essentiel de son temps dans sa ferme de Kingakati où il reçoit les visiteurs de deux sexes autour d’un méchoui et d’un bon vin ou du champagne. «Le changement au sommet de l’Etat devient un impératif pour sortir ce pays de l’immobilisme et prendre un nouveau départ», fait remarquer un opposant politique.

Rumeurs sur l’opposition
Les promesses faites par «Kabila» dans le cadre des fameux «Cinq chantiers du chef de l’Etat» sans oublier celle de transformer la RD Congo «en Chine d’Afrique» en 2011 n’ont été qu’une vaste mystification. On ne le dira jamais assez que la population continue à éprouver les pires difficultés à satisfaire ses besoins essentiels en eau courante et en électricité. La qualité des soins de santé et de la scolarité ne cesse de se dégrader. Durant la «décennie Joseph Kabila», les pouvoirs publics ont atteint un degré d’impuissance sans précédent en matière de sécurité des personnes et des biens. Comme on peut le voir, l’important n’est pas d’accéder au pouvoir. Faudrait-il encore l’exercer efficacement?

En l’absence d’un bilan, "Kabila" et son «clan» semblent avoir trouvé la parade en répandant des rumeurs sur certains leaders politiques. Objectif : affaiblir l’opposition. Celle-ci a intérêt à jouer la carte de la transparence pour rassurer l’opinion. Dans certains milieux kabilistes, il n’est plus rare d’entendre des propos du genre : «Vital Kamerhe est toujours avec nous ! D’ailleurs le président Joseph Kabila l’a reçu longuement.» On entend dire dans les mêmes milieux que le «raïs» aurait offert une villa au président de l’UDPS. L’immeuble dont question serait situé dans la commune bruxelloise de Woluwé-Saint-Pierre. Les investigations menées jusqu’ici se sont révélées vaines.

D’autres rumeurs laissent entendre que l’ancien Premier ministre élu de la Conférence nationale, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, aurait demandé au président sortant de lui verser ses indemnités de sorties estimées à «10 millions de dollars». Interrogés sur tous ces sujets, Félix Tshisekedi Tshilombo, secrétaire national de l’UDPS chargé des Relations extérieures, a balayé ces «informations» d’un revers de la main. "L’objectif, dit-il, est clair. Il s’agit de créer un climat de suspicion au sein de l’opposition". Et de poursuivre : "Lors de son prochain séjour à Bruxelles, le président de l’UDPS va loger dans un appartement que nous avons pris en location pour lui. Ceux qui auront l’occasion de lui rendre visite auront le loisir de constater qu’il ne s’agit nullement d’une maison offerte à la famille Tshisekedi.»

En ce qui concerne les «indemnités de sortie», «Félix» donne sa version des faits : «Lorsque mon père était en convalescence, le Premier ministre Adolphe Muzito avait contacté l’avocat Jean-Joseph Mukendi lui faisant part de l’intention du président Kabila de consentir un «geste financier» en sa faveur. C’est Maître Mukendi qui, de son propre initiative, a fait la contre-proposition consistant à la liquidation des indemnités de sortie dues M. Tshisekedi en tant qu’ancien Premier ministre. Réponse de Muzito : je n’ai pas reçu mandat pour aborder cette question." "Nous n’allons pas nous laisser prendre dans ce jeu pour le moins machiavélique", a souligné Tshilombo en relevant que la période qui commence sera propice aux "attaques". "Il n’y aura point de cadeau", a-t-il conclu.

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