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lundi 2 mai 2011

Procès Chebeya : l’avocat du colonel Mukalay exclut la thèse de l’assassinat

Le Potentiel
02/052011

Pour les conseils du prévenu Daniel Mukalay, aucun officier de la police n’a adhéré à une association de malfaiteurs pour attenter à la vie de Floribert Chebeya.
A l’audience du jeudi 28 mai 2011, dans le procès qui oppose le ministère public aux assassins présumés de Floribert Chebeya Bahizire et Fidèle Bazana Edadi, la défense du colonel Daniel Mukalay a plaidé non coupable. A propos de la commission d’enquête, Me Bienvenu Kalonda N’Sizi a estimé que pour un officier responsable, le colonel Daniel Mukalay a quand même organisé une petite équipe le 2 juin 2010 pour aller s’enquérir de la situation. L’avocat de la défense a déclaré à la Cour militaire que si son client n’avait donné les moyens, l’équipe de la police scientifique n’allait pas atteindre Mitendi. Il a fini par s’indigner : « Et le ministère public veut l’envoyer à la mort… ».

CAS FIDELE BAZANA
A propos de la maison louée par le major Christian Ngoy sur l’avenue de la Démocratie, à 150 mètres de la résidence de Floribert Chebeya, Me Bienvenu Kalanda a argué que cela ne constitue pas un acte de préméditation, tel que l’allègue le ministère public. Et il a insisté : « Le guet-apens ne peut pas avoir droit de cité dans le cas d’espèce. Le ministère public était en défaut de prouver les actes de préméditation ».

A propos de l’assassinat de Fidèle Bazana, l’avocat du colonel Daniel Mukalay a déclaré aux juges militaires qu’il appartient à la personne qui allègue d’en apporter la preuve. Concernant l’acte matériel, Me Bienvenu Kalonda a fait voir à la Cour militaire que le ministère public n’a rien dit là-dessus. Et au sujet de l’acte moral, a enchaîné l’avocat, l’organe de la loi devait présenter les faits de préméditation. Curieusement, il dit simplement que Fidèle Bazana doit avoir subi le même sort que son patron. Et lui de conclure : « Cette double action n’est pas établie à charge de mon client ».

LA VEUVE ANNIE SE CONTREDIT
La veuve Chebeya non plus n’a pas été épargnée. D’elle, l’avocat du colonel Daniel Mukalay a d’abord dit : « Pour une femme qui a perdu son mari, au lieu d’être présente aux audiences, Mme Annie Mangbenga Nzinga Chebeya est en villégiature au Canada, et reçoit les rapports par téléphone ».

Voulant démontrer les contradictions de la veuve, Me Bienvenu Kalonda N’Sizi a relevé à l’intention de la Cour que le 5 juillet à l’Auditorat militaire, elle a déclaré que le SMS lui envoyé par son mari en date du 1er juin 2010 à 16h56’ contenait ces propos : « Nazali na esika oyo nayebisaki yo que bakoyamba ngayi ( Ndlr : Je suis à l’endroit où je vous avais dit que je serai reçu) ». Relevés téléphoniques à l’appui, l’avocat de la défense a souligné qu’à cette heure là, elle n’a pas reçu un quelconque message.

Toujours selon Me Bienvenu Kalonda, c’est à 17h15’ que Floribert Chebeya a appelé son épouse à partir de Kintambo. D’où cette conclusion tirée par l’avocat du prévenu Daniel Mukalay : « Floribert Chebeya n’est donc pas arrivé à l’Inspection générale de la police ».

L’avocat de la défense a aussi rappelé aux juges militaires que devant le général de brigade Ntinu, la veuve Chebeya a laissé entendre qu’il y a des éléments compliqués. A cet effet, elle a évoqué le courrier envoyé par Chebeya à son avocat de Bruxelles, et le cas d’un Belge du nom de Ronaldo, partisan de l’UDPS, qui avait contacté Chebeya, parce qu’il voulait travailler avec le pouvoir. Me Bienvenu Kalonda a affirmé que la veuve avait déclaré à cette occasion : « Et moi j’avais dit à Chebeya de l’éviter ». Et la veuve aurait dit que cet homme était en contact avec M. Marcellin Chisambo, actuel gouverneur du Sud-Kivu. L’avocat du colonel Daniel Mukalay a lâché en guise de conclusion : « Cela lave nos clients ».

L’INIMITIE DU GENERAL UNYON
Me Bienvenu Kalonda de la défense n’a pas été aussi tendre pour le général Unyon, directeur de la Direction des renseignements généraux et des services spéciaux (DRGS), qui est le chef direct du colonel Mukalay. Il a martelé à son sujet : « Ce général a toujours le téléphone fermé. Et c’est lui qui vient manifester sa hargne viscérale envers le colonel Daniel Mukalay ».

De l’avis de l’avocat de la défense, ce général a dit à la Cour militaire des choses que quelqu’un d’autre n’allait pas dire. Après avoir souligné que le général Unyon a affirmé vivre en inimitié avec le colonel Daniel Mukalay et qu’il aurait prononcé des propos tels que « des officiers katangais », Me Bienvenu Kalonda a estimé qu’un général ne devrait pas dire cela.

Au sujet du colonel Kamana Kanode, autre renseignant à charge, l’avocat du colonel Mukalay a rappelé qu’en date du 2 juin 2010, il avait demandé qu’on lui arrache une page du registre des visites du 1er juin 2010. D’où ce vœu de l’avocat de la défense : « Ce monsieur devait se trouver ici, dans le box des accusés ». Pour argumenter ses dires, Me Kalonda a rappelé que devant le refus de Corine, le colonel Kanode a appelé Mme le commissaire principal Neema pour qu’elle lui révèle son nom. Devant la Cour, il s’est emmené avec un dossier disciplinaire, sans oublier qu’il avait déclaré ceci à Neema : « Vous devez savoir que moi je suis de la deuxième ceinture ». Même le Camerounais Gommer Martell n’a pas été épargné par l’avocat du colonel Daniel Mukalay.

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