Digital Congo
20/05/2011
20/05/2011
Appelés à la barre pour dire leurs derniers mots concernant le procès, tous les prévenus ont plaidé non coupables et ont demandé à la Cour de les relaxer.
La Cour militaire de Kinshasa/Gombe, siégeant jeudi en chambre foraine au Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa (CPRK), a pris en délibéré l’affaire qui oppose le ministère public/partie civile Chebeya aux prévenus Mukalay et consorts, au cours de l’audience consacrée à la réplique de l’organe de la loi à la plaidoirie de la défense.
Il s’est appuyé également sur la déclaration de l’ancien chef de quartier de Mitendi selon laquelle, la population lui avait dit que deux jeeps de la police avaient abandonné un corps sans vie dans une voiture vers 5 heures du matin.
Concernant Georges Kitungua, il est considéré comme complice pour avoir commis des actes de consommation en arrachant le scellé de la scène de crime auprès du capitaine Nkuna de la police scientifique dans le but d’étouffer la vérité.
L’organe de la loi a, en outre, soutenu que dans le rapport d’autopsie établi par le Colonel médecin légiste Tshomba aucune clarification n’est donnée sur la cause de la mort de Chebeya, mais il existe, selon lui, une autre manière de donner la mort sans laisser des traces.
Abordant les observations relatives à la qualification alternative, le ministère public a déclaré que l’homicide prêté intentionnel ne peut être retenu pour Chebeya puisque la façon dont on a planté le décor de sa mort traduit la préméditation. Par conséquent il a reconduit intégralement leurs réquisitions.
En réaction au réquisitoire de l’organe de la loi, les avocats de la défense ont souligné que le ministère public n’a pas rencontré leurs moyens. Ce dernier a, selon eux, traîné Muila par devant la Cour sans avoir des éléments du droit à faire valoir. Ils ont demandé à la Cour de renvoyer à des fins de toutes poursuites leurs clients puisque les faits leur reprochés ne sont pas établis en fait comme en droit.
Par contre les avocats de la République ont, après le désistement de la partie civile, demandé à la Cour de ne plus statuer de crainte d’outrepasser son pouvoir et de condamner les prévenus en requalifiant les faits.
Appelés à la barre pour dire leurs derniers mots concernant le procès, tous les prévenus ont plaidé non coupables et ont demandé à la Cour de es relaxer. La Cour a pris l’affaire en délibéré et a dit que la date du prononcé de jugement sera communiquée aux prévenus ultérieurement.
Bjr. je trouve blog magnifique tres interesant plaine de vrai histoire et acomagnie avec jolie musique Africaine...Bravo,congratulation
RépondreSupprimerUn grand merci !
RépondreSupprimer