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jeudi 20 octobre 2011

Situation des peuples autochtones en RDC : La DGPA plaide pour la protection et la promotion effectives des pygmées

Le Potentiel
20/10/2011

Les peuples autochtones pygmées en ont assez de toutes formes de discrimination dont ils continuent d’être victimes en RDC. Au 21ème siècle, ils vont, une fois de plus, le dénoncer au forum national que la DGPA organise à partir de ce jeudi 20 octobre à Kinshasa. Avec la participation des chefs traditionnels de ce groupe ethnique marginalisé venus de dix provinces de la RDC.

«La Dynamique des groupes des peuples autochtones (DGPA) souhaite que la question des peuples autochtones pygmées soit placée au centre de l’action du chef de l’Etat et du gouvernement de la République en vue de la protection et de la promotion effectives de ce groupe marginalisé en RDC ». Le coordonnateur de cette organisation de la Société civile, Adrien Sinafasi, l’a fait savoir hier mardi 17 octobre à l’occasion de la conférence de presse qu’il a co-animée avec le responsable «Programmes» à l’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH), le Brazzavillois Roch Euloge Nzobo. C’était au siège de la DGPA situé dans la commune de Ngaliema. Conférence au cours de laquelle il a annoncé l’organisation du forum national de ces peuples autochtones demain jeudi 20 octobre à l’Hôtel Sultani.

Pour le coordonnateur de la DGPA, les pygmées «sont l’objet de traitements inacceptables au 21ème siècle : la ségrégation, la discrimination, l’exclusion, la marginalisation et la stigmatisation à cause de leur identité ethnique. Ils méritent une protection particulière, à l’instar des autres groupes qui se sentent marginalisés ou discriminés (femmes, enfants, personnes avec handicap, etc.)». Il est également question des pressions extérieures auxquelles font face ces peuples autochtones privés de leurs terres ancestrales et de leurs ressources dont dépend leur survie. D’où «la fragilisation de leur économie traditionnelle, l’abandon irréparable de leurs richesses culturelles, la perte de leur dignité et une pauvreté accrue».

Il fait valoir que, pour cela, les pygmées sont contraints de changer de milieu et de mode de vie, des cas de préjudices subis sont gérés sans considération de leurs droits. Ce qui entraîne une détérioration de leurs relations «avec leurs voisins bantous pour évoluer très fréquemment dans le sens du conflit ou de la frustration». La DGPA est d’avis que «la réalisation de leurs droits spécifiques, tels que consacrés par le droit international, permettrait aux peuples autochtones de jouir des mêmes droits que tout autre citoyen congolais». Aussi la Dynamique des groupes des peuples autochtones et les chefs traditionnels pygmées venus de dix provinces du pays participer au forum national sollicitent-ils «l’implication personnelle du chef de l’Etat dans la protection et la promotion des peuples autochtones pygmées et la reconnaissance officielle de leur droit aux terres, territoires et ressources qu’ils possèdent et occupent traditionnellement ou qu’ils ont utilisés ou acquis». Il s’agit notamment d’intégrer le décret sur les forêts des communautés locales dans l’agenda du prochain conseil des ministres pour sa promulgation; et de décider que le processus de zonage forestier adopte une approche méthodique sur la reconnaissance des droits des peuples autochtones et des communautés locales. Sans oublier, entre autres, l’élaboration d’une loi nationale sur les droits des pygmées autochtones en RDC sur base des consultations nationales des pygmées et l’implication des ministères concernés. A tout prendre, les chefs traditionnels pygmées, renseigne le coordonnateur de la DGPA, «demandent à rencontrer le président de la République pour lui transmettre leur message de vive voix».

A noter que pour les chefs traditionnels pygmées Musungayi venu du Kasaï Oriental, et Chizungu Dafuna de Kabare, au Sud-Kivu, leur arrivée à Kinshasa est une première. Ils n’en reviennent pas de leur participation à une rencontre nationale. Ils sont convaincus que, cette fois-ci, les autorités congolaises s’impliqueront dans la solution aux problèmes auxquels ils sont confrontés.

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