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dimanche 11 mars 2012

Mwando Nsimba Informateur, trente jours pour convaincre.

Congo Indépendant
09/03/2012

A gauche, l’Unadef Charles Mwando Nsimba.
Photo province du Nord Kivu
 
Ministre de la Défense nationale du gouvernement démissionnaire, Charles Mwando Nsimba a été chargé de "déblayer" le terrain politique pour préparer la désignation du futur "Premier". Selon des analystes, la tâche qui attend cet homme réputé, à tort ou à raison, "indécis" sera tout sauf aisée. Au motif que la confiance entre "Joseph Kabila" et les "partenaires extérieurs" n’est plus ce qu’elle était. Ceux-ci pourraient rechigner à délier les cordons de la bourse en cas de non-ouverture aux forces politiques "non kabilistes". 


Comme cela a été le cas lors de la démission du Premier ministre Adolphe Muzito et de la désignation de son successeur à titre intérimaire, c’est un communiqué de la Présidence de la République, revêtu de la signature du directeur du cabinet présidentiel Gustave Beya Siku, qui a rendu publique la désignation d’un "informateur" en la personne de Charles Mwando Nsimba. Celui-ci est chargé, dit ce communiqué, "d’identifier formellement une majorité parlementaire devant permettre la nomination d’un Premier ministre". L’informateur "prendra contact avec les partis, les regroupements et les personnalités politiques, toutes tendances confondues, siégeant au sein de l’Assemblée nationale".

Natif de la province du Katanga, âgé de 75 ans, naturalisé belge, Mwando Nsimba a été tour à tour parlementaire, gouverneur de province et membre de plusieurs gouvernements. Lors de la prise du pouvoir par l’AFDL en mai 1997, l’homme est parti en exil en Belgique dans une sorte de "repli tactique". "Pour avoir servi longtemps sous le régime Mobutu, Kabila père le considérait comme un collaborateur", commente un observateur. Ceux qui ont eu à approcher le "vieux" Mwando ces années d’exil le présente comme un homme in capable de se déterminer. Un "indécis". L’homme a marqué son retour sur la scène politique en 2003 en qualité de député de transition. En octobre 2008, il est désigné à la tête du ministère de la Défense nationale et des anciens combattants. 

En compagnie de John Numbi Banza et d’Augustin Katumba Mwanke, respectivement chef de la police nationale et "conseiller présidentiel", le ministre Mwando a eu à gérer l’épineux dossier relatif au déploiement des troupes de l’armée régulière du Rwanda sur le sol congolais dans le cadre des fameuses opérations "Umoja Wetu" et "Kimya". Il en est de même de l’intégration, sans discernement ni enquête de moralité, des combattants du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple) dans les Forces armées de la RD Congo. Nombreux sont aujourd’hui des Congolais qui considèrent à juste titre que l’armée nationale est "infiltrée" par des "agents de l’étranger". 

"Charles Mwando Nsimba a l’avantage de connaître tous les acteurs politiques", commente, pour sa part, l’ancien secrétaire d’Etat à l’Information, sous le Zaïre de Mobutu, Vincent Nzuzi Mulamba. La tâche pourrait donc être aisée, au plan politique, pour baliser le chemin devant conduire à la constitution d’un gouvernement ayant majorité à la Représentation nationale (soit 251 députés sur 500). Pour lui, le "grand blocage" pourrait se situer au niveau financier. Selon Nzuzi, "toute équipe gouvernementale composée uniquement des membres de la majorité actuelle risque de buter à un manque de moyens au niveau budgétaire". Selon lui, les "partenaires extérieurs" desquels devrait provenir une bonne part du budget n’auraient plus qu’une "confiance mitigée" à l’égard de "Joseph Kabila". Vincent Nzuzi de rappeler que le pays fait face à une crise politique née des dysfonctionnements survenus lors des élections du 28 novembre dernier. Et d’ajouter que l’équipe à mettre en place devrait être un "gouvernement intérimaire" chargé de préparer des "élections anticipées" pour "départager" "Kabila" et Etienne Tshisekedi wa Mulumba et installer un "gouvernement crédible". Nzuzi d’espérer que le président de l’UDPS fera preuve de "capacité d’écoute en s’ouvrant aux autres". "A défaut, il va vers un suicide politique". 

La mouvance kabiliste paraît, semble-t-il, en mesure d’aligner 148 députés nationaux de son obédience. L’informateur dispose d’un délai de "trente jours renouvelable une seule fois" pour accomplir sa mission, stipule notamment le troisième alinéa de l’article 78 de la Constitution. Dans ce Congo démocratique où tout politicien rêve de devenir ministre, la mission de Mwando paraît possible. Du moins au plan politique. Baudouin Amba Wetshi

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