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lundi 22 juin 2015

Equateur: accalmie à Kota Koli après le soulèvement des ex-combattants

Radio Okapi 
22/06/2015

Des ex-combattants, regroupés dans
le camp d’entrainement commando de
Kotakoli, lors de la visite le 11/09/2014
du chef de la Monusco, Martin Kobler.
Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Un calme précaire s’observe, dimanche 21 juin, à Kota Koli, où les ex-combattants sortis des groupés armés de l’Est, en démobilisation, se sont mutinés samedi. Selon la société civile locale, ces hommes en uniforme ont refusé toute négociation avec les autorités militaires des FARDC arrivées sur place et ont lancé un ultimatum de 3 jours aux autorités pour qu’elles mettent des moyens afin de les aider à rejoindre leurs milieux d’origine. 

Regroupés à Kota Koli depuis près de deux ans avec leurs dépendants, ils réclament leur départ immédiat, soit pour la réintégration au sein des FARDC, soit pour leur retours milieux d’origine. La société civile qui rapporte les faits a indiqué que ce mouvement a créé une vive tension dans ce centre. 

Selon des sources concordantes, un calme précaire est revenu à Kota Koli samedi vers 18 heures locales. 

Toute la journée de samedi, les ex-combattants issus des groupes armés venus du Nord et Sud-Kivu se sont mutinés pour protester contre les mauvaises conditions dans lesquelles ils vivent avec leurs dépendants.

Après avoir tenté de s’emparer du dépôt d’armement, ils ont pillé systématiquement les résidences des officiers du centre d’instruction commando de Kota Koli. Ordinateurs et autres biens de valeur ont été emportés, affirment des témoins. 


Le commandant du 1303e Régiment des FARDC basé à Gbadolite, à 100 km de Kotakoli, arrivé dans la soirée dans cette localité, indiquent nos sources, a tenté de regrouper ces démobilisés pour les moraliser. Ils ont refusé toute négociation. Ils ont plutôt lancé un ultimatum de 3 jours aux autorités pour leur trouver le moyen de regagner leurs milieux d’origine. 

C’est depuis 2013 que les FARDC ont regroupé au centre d’instruction de Kota Koli les ex-combattants issus des groupes armés de l’Est du pays dont le M23 qui se sont rendus. 

Depuis lors, leur processus de démobilisation n’arrive pas à son terme. La Momusco avait demandé que ces ex-combattants en démobilisation soient intégrés au processus DDR pour qu’ils soient pris en charge par la mission onusienne. Mais cela n’est pas encore fait. ​ 

Quelques habitants pris de panique se sont même réfugiés dans la forêt pour se mettre à l’abri de menaces de ces ex-combattants. 

Des sources locales avaient attribué ce énième soulèvement au centre d’entraînement commando de Kota Koli à une récente affaire de détournement de plus de 29 millions des Francs Congolais (31 589 dollars a méricains) destinés à la restauration des ex-combattants et leurs dépendants. 

Suite à cette rumeur, le commandant intérimaire et du financier du centre de Kotakoli a été interpellé depuis une semaine à l’auditorat militaire de Gbadolite, renseignent ces sources. 

“Une porte déjà ouverte” 
Pour le gouvernement congolais, ces ex combattants ne font qu’enfoncer une porte qui est déjà ouverte; Kinshasa ayant déjà décidé la délocalisation de ce centre vers Kamina et Kitona. 

Dans cet extrait sonore, le porte- parole du gouvernement Lambert Mende Omalanga rappelle que le processus est en cours: 


En février dernier, les ex-combattants de Kota Koli s’étaient également soulevés pour dénoncer leurs mauvaises conditions de vie. 

Ces ex-combattants désarmés, environ 830, sont issus de sept groupes armés de l’Est du pays, dont les Maï-Maï Nyatura, le MCC, le M23 et des membres du groupe Alléluia. I ils attendent, pour certains, une démobilisation, et pour d’autres, une intégration au sein des forces armées de la RDC.

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