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vendredi 4 décembre 2015

Le Potentiel : «Respect de la constitution: la société civile hausse le ton»

Radio Okapi 
04/12/2015

Revue de presse du vendredi 4 décembre 2015

La délégation des membres de la société civile congolaise 
conduite par Cathy Kalanga a été reçue par 
le Président Joseph Kabila le 8/06/2015 
au palais de la nation à Kinshasa lors des consultations. 
Radio Okapi/Ph. John Bompengo 

Les journaux parus vendredi 4 décembre à Kinshasa commentent beaucoup la déclaration de la Nouvelle société civile du Congo (NSCC) autour des enjeux politiques de l’heure et la désignation, par le Secrétaire générale de l’Onu Ban Ki-moon, de Saïd Djinnit comme facilitateur du dialogue national. 

Le Potentiel annonce que 33 Organisations de promotion et de défense des droits de l'homme (ONG), regroupées au sein de la coalition pour le respect de la Constitution, lèvent le ton et appellent au respect strict de la loi fondamentale. 
A en croire le journal, ce regroupement d’ONG pense que le dialogue politique, annoncé par le chef de l’Etat, ne devrait pas servir de prétexte pour remettre en cause la Constitution consensuelle du 18 février 2006. Elles l’ont fait savoir dans une déclaration rendue publique jeudi 3 décembre, indique le quotidien. 
Dans leur déclaration, poursuit le journal, les 33 ONGS n’épargnent pas non plus le procureur général de la République qui, dans sa dernière prestation devant la presse, a menacé de poursuivre quiconque ferait usage des dispositions prévues à l’article 64 de la Constitution.
Cette coalition d’ONG crie à une violation de la Constitution et «s'inquiète profondément de l'assimilation délibérée des manifestations publiques et pacifiques à une tentative de renversement d'un régime constitutionnellement établi, un désordre, trouble de l'ordre public » rapporte le quotidien ajoutant que les 33 ONG ont par ailleurs rappelé que ces libertés constituaient « une prérogative inaliénable reconnue aux citoyens pour exprimer leurs opinions et/ou revendications politiques ou sociales ». 

A ce sujet, Forum des As estime que « la société civile juge le dialogue national et le processus électoral plombés ». 
Parmi les menaces contre le processus de paix, selon le journal, la société civile note notamment les méfiances et divisions généralisées entre les acteurs de la classe politique (opposition et majorité), la tentative d’instrumentalisation de l’appareil judiciaire par le pouvoir exécutif avec pour but inavoué d’étouffer la liberté d’expression des leaders sociaux et politiques face à l’enjeu du dialogue inclusif et le processus électoral en cours (prise de position des autorités judiciaires), la nomination des commissaires spéciaux par le gouvernement ou encore la tentative de suggérer la remise en question des systèmes électoraux prévus. 

La prospérité relaie la suggestion de la société civile, celle d’exiger, qu’en cas de la tenue du dialogue inclusif, que les participants prennent la première résolution en s’engageant de veiller à la recherche du consensus dans le respect absolu de la Constitution et à la tenue des élections de novembre 2016 ainsi que la retransmission en direct sur la chaîne nationale, de tous les débats y afférents. De l’avis du quotidien, la société civile, souvent dispersée, adopte cette fois-ci le réflexe de caméléon. 

De son côté, L’avenir informe que « Saïd Djinnit, l’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la région des Grands Lacs, est attendu par la classe politique congolaise ». Il a été cette fois-ci désigné comme facilitateur pour le dialogue envisagé par la RDC. 
Reçu jeudi 3 décembre par le ministre de la Justice qui assume l’intérim de son collègue des Affaires étrangères en mission en France, le nouveau facilitateur a indiqué à l’issue de l’audience que lui  a accordée Alexis Thambwe Mwamba que le SG de l’ONU lui a demandé d’entreprendre des consultations sur le dialogue qui est envisagé en RDC afin, précise-t-il, de lui permettre de répondre à une requête qui lui a été faite par les autorités congolaises au sujet d’une possible facilitation, rapporte le confrère. 

« Il est important que je fasse le tour des parties prenantes pour voir exactement ce qui ressort et dans quelle mesure les Nations unies seront en mesure d’aider ce pays. Evidemment, nous attacherons la plus grande attention et intérêt à ce que les élections qui sont envisagées dans ce pays se déroulent dans les meilleures conditions possibles conformément à la constitution » rapporte le quotidien qui relaie dans ses colonnes les propos de Saïd Djinnit, précisant que ce dernier commencera de recevoir la classe politique congolaise la semaine prochaine.

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