08/05/2015
Par Roxana Azimi (envoyée spéciale à Venise)
Capture d'écran du film" Telling the Truth ?" d’Angus Gibson. Crédits : DR
La présence officielle sud-africaine à la Biennale de Venise ne va jamais sans controverse. En 2011, le pavillon, orchestré par la galeriste Monna Mokoena, avait été plombé par des questions de conflit d’intérêts et d’opacité de son financement. Deux ans plus tard, la plate-forme fut critiquée pour son manque de diversité. Cette année, on pouvait s’attendre au pire : un mois et demi avant le vernissage de la Biennale, aucun commissaire d’exposition n’avait été nommé par le gouvernement.
Le cafouillage est tel qu’un groupe de jeunes artistes a monté en parallèle un pavillon de Johannesburg indépendant avec des fonds privés. Finalement, l’Etat a annoncé voilà quelques semaines les noms des deux curateurs choisis in extremis, Christopher Till, directeur du Musée de l’apartheid, et Jeremy Rose, de l’agence d’architecture Mashabane Rose Associates.