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mardi 3 mai 2011

Procès Chebeya : la défense réclame l’acquittement de Georges Kitungwa

Le Potentiel
03/05/2011

Décidés à sauver leur client, les avocats de l’inspecteur Georges Kitungwa arguent que l’émergence du doute dans l’assassinat de Floribert Chebeya a été telle que le ministère public avait déclaré que ce dernier n’avait rien fait. A son sujet, on aurait donc dû requérir l’acquittement.
Hier lundi 2 mai, les plaidoiries de la défense se sont poursuivies dans le procès qui oppose le ministère public aux assassins présumés des défenseurs des droits de l’Homme Floribert Chebeya Bahizire et Fidèle Bazana Edadi. Pour cette audience, une dizaine d’avocats a défilé à la barre. Il y a eu, entre autres,           Me Bokata Ikundaka pour le colonel prévenu Daniel Mukalay wa Mateso, Mes Didier Dimina, Didier Ndaye Jibikilayi et Serge Zima pour le prévenu Georges Kitungwa Amisi, Me Shimata pour le prévenu François Ngoy Mulongoy, et Mes Lunda Mbanza et Martin Tujibibikile Dianishayi pour le prévenu Michel Mwila.

Dans ses interventions en faveur de l’inspecteur Georges Kitungwa, la défense a préféré confronter le ministère public avec ses propres écrits, en faisant voir qu’en cours d’instance, il a eu la conviction de l’innocence du prévenu. Pour ces conseils donc, l’anti-sociabilité de Georges Kitungwa prononcée par le ministère public était assise sur une base tronquée.

Après avoir défini les attributions du département des opérations à la DRGS, la défense a déclaré qu’après la découverte du corps de Floribert Chebeya en date du 2 juin 2010 à Mitendi, l’inspecteur principal Daniel Mukalay a demandé à l’officier de police judiciaire Georges Kitungwa de se joindre à l’équipe de la police scientifique pour une enquête plus fouillée. C’est dans le même cadre que l’inspecteur principal Mukalay va instruire l’inspecteur Georges Kitungwa pour saisir le colonel Moba. D’où le projet de la mise sur pied d’une commission.

Mais cette commission n’a pas vu le jour, a précisé la défense, étant donné que le 4 juin 2010, l’inspecteur principal Daniel Mukalay a été mis aux arrêts. Le juin, a précisé la défense, Georges Kitungwa a été appelé par l’inspecteur divisionnaire adjoint Unyon, sous prétexte qu’un réunion devait se tenir à l’Inspection générale de la police. Mais arrivé là, son chef le prie d’aller à la Cité de l’Union africaine. Et là, il est interrogé par le général Nsinu Mpukuta. Regret de la défense : que le ministère public ait dit que Georges Kitungwa a commis l’infraction par acte de consommation. BUT IMPOSSIBLE Au vu de cela, la défense s’est ainsi adressé à la Cour militaire : « Dans cette affaire, notre client n’a pas sa place ». Selon les conseils du prévenu Georges Kitungwa, l’association de malfaiteurs en question n’a été constituée que par le ministère public lui-même. Et cela, du fait que l’organe de la loi déclare que Georges Kitungwa s’est affilié à la bande composée de Daniel Mukalay, Paul Mwilambwe, Christian Ngoy, Jacques Migabo, François Ngoy Mulongoy, Michel Mwila et Blaise Mandiangu. Pour la défense en effet, Georges Kitungwa n’a pas commis des actes de consommation en ce qui concerne le meurtre. L’un des avocats a même souligné que le regretté colonel Moba avait reconnu avoir signé la lettre du projet de la commission d’enquête. Un avocat a fini par déclarer aux juges : « L’inspecteur Kitungwa n’a commis aucune faute qui puisse constituer un acte de consommation ».

Faisant appel au doctrinaire Nyabirungu Mwene Songa qui parle d’une aide indispensable à la commission du crime, l’un des conseils du prévenu Georges Kitungwa a précisé qu’il faut que cette aide soit préalablement concertée. L’avocat a fini par faire cette prière au premier président de la Cour militaire de Kinshasa/Gombe : « Ainsi, monsieur le président, vous n’allez pas tenir compte des actes, tels qu’énumérés par le ministère public. Ainsi, vous allez purement et simplement acquitter l’inspecteur Georges Kitungwa, et dire la présente cause non fondée ».

Tablant sur la prévention d’association de malfaiteurs, où il est question de la création d’une bande et son organisation dans le but d’attenter aux personnes et aux propriétés, la défense a argué que le ministère public était dans l’incapacité de dire de qui était constituée cette association de malfaiteurs, et comment l’inspecteur Kitungwa y a-t-il adhéré. Sur ce point, la défense a ironisé qu’il s’agit d’une association créée à partit du 4 juin 2010 par le ministère public. Elle a donc demandé à la Cour : « Dans le but d’assassiner qui, puisque Floribert Chebeya était déjà tué le 1er juin ? ». Pour la défense donc, il y a là un but impossible.

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